| YAWL, subst. masc. MAR. Voilier construit et gréé comme un cotre, équipé d'un petit mât supplémentaire appelé mât de tape-cul, placé à l'extrême arrière, derrière la barre et portant une voile aurique (d'apr. Gruss 1978). Créée en 1906 par le journaliste et navigateur Thomas Fleming Day sur un parcours de six cents miles, la course New York-Bermudes revint au « Yawl Tamerlan » (Jeux et sports, 1967, p. 1547).Prononc. et Orth.: [jo:l], [jɔl]. Homon. yole. Lar. Lang. fr. [jo:l]; Rob. 1985 [jɔl]; Warn. 1987 [jo:l] et [jɔl]. Plur. des yawls. Étymol. et Hist. 1872 (Le Sport, 7 août, 2e ds Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.yawl désignant une sorte de yole à rames (dep. 1670 ds NED; cf. Jal1: Yawl, angl. s. Yole) et un petit voilier à tape-cul (dep. 1684, ibid.), empr. au m. b. all. jolle ou au néerl. jole, v. yole étymol. Bbg. Becker 1970, p. 296, 336. − Bonn. 1920, p. 174. − Kemna 1901, p. 185. |