| XÉNOPHILE, adj. et subst. Littér. (Personne) qui manifeste de la sympathie pour les étrangers, pour ce qui est étranger. Anton. xénophobe.Esprit, sentiment xénophile. Le cinéma italien est xénophile, entendez par là que les producteurs italiens, pour assumer une large distribution internationale à leurs films, n'hésitent pas à prendre sous contrat des acteurs venus de tous les horizons (Écho de la mode, Suppl., 3 mars 1968, p. 2, col. 1).Prononc. et Orth.: [gzenɔfil]. V. xén(o)-. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1906 (Pt Lar.). Formé d'un élém. xéno-, gr. ξ
ε
ν
ο-, de ξ
ε
ν
ο
́
ς « étranger » (v. Cottez) et de l'élém. -phile*. DÉR. Xénophilie, subst. fém.,littér. Sympathie pour les étrangers. Anton. xénophobie.Rousseau et Montesquieu, chantres de la xénophilie, à qui Todorov emprunte un bel éloge de la modération (Le Nouvel Observateur, 12-18 janv. 1989, p. 88, col. 3).− [gzenɔfili]. V. xén(o)-. Att. ds Ac. 1935. − 1reattest. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.); de xénophile, suff. -ie*. |