| WALK-OVER, subst. masc. inv. SPORTS A. − Course dans laquelle il ne reste qu'un seul cheval, par suite du forfait de tous les autres engagés; p. ext., compétition sportive enlevée par un concurrent dont le ou les adversaires ne se présentent pas. La société des steeple-chases de France a adopté relativement aux walk-over, une législation spéciale qui lui est particulière et n'a pas plus de précédents qu'elle ne trouvera probablement d'imitateurs (Pearson1872). ♦ Gagner par walk-over (abrév. W.-O.). Chantilly gagna encore une fois son match par walk-over (Tennis et Golf, 16 mai 1935, p. 18 ds Grubb Sports 1937). − Au fig. ,,Ce qui est acquis d'avance`` (Le Breton 1960). Rencardés comme on l'était, le coup du camion-poste, c'était un véritable walk-over; on allait se sucrer pour le compte et sans douleur (Le Breton1960). B. − Fam. Épreuve, compétition enlevée facilement, sans rencontrer d'opposition. Les meilleures individualités [du cross cyclo-pédestre] ont été les mêmes que celles qui s'affirmèrent les plus transcendantes au cours des dernières épreuves. Encore convient-il de préciser qu'il ne pouvait en être autrement après les différents « walk-over » qui s'étaient offerts, précédemment (Écho sports, 10 févr. 1941). Prononc. et Orth.: [walkɔvœ
ʀ]. Martinet-Walter 1973 en 1er[wokovœ
ʀ], [wokɔvœ
ʀ]. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 315: walkover. Pas de plur. dans les dict. Étymol. et Hist. 1855 turf walkover (Le Sport, 26 avr., 3-4 ds Höfler Anglic.); 1867 walk-over (E. Paz, Dict. des courses, ibid.). Empr. à l'angl.walk over « course où, en l'absence de concurrents, il suffit au gagnant de faire le parcours en marchant » (1838 ds NED), subst. de to walk over « marcher dessus, tout le long de, parcourir au pas », spéc. en parlant des animaux, p. oppos. au galop et au trot (1681, ibid.), notamment dans une telle course (1779, ibid.). Bbg. Becker 1970, p. 290, 325, 327. − Bonn. 1920, p. 167. |