| * Dans l'article "VÉNÉRIEN, -IENNE,, adj." VÉNÉRIEN, -IENNE, adj. A. − Vx. Relatif aux rapports sexuels, à l'amour physique. Acte, contact, excès, plaisir, rapport vénérien. Quoique spectrales tant elles sont lointaines, elles ne réveillent que plus énergiquement les sens [les princesses de Gustave Moreau], n'en domptent que plus sûrement la volonté avec leurs charmes de grandes fleurs passives et vénériennes (Lorrain, Phocas, 1901, p. 350).La cause des vulvites [des fillettes] (...) est toujours génitale (...) mais presque jamais vénérienne, parce qu'elle se produit en dehors du coït (Hudelo dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 547). B. − PATHOLOGIE 1. Maladie vénérienne. V. maladie A 1. 2. Qui a rapport aux maladies sexuellement transmissibles, aux maladies vénériennes. Affection, chancre, contamination, dartre, infection, virus vénérien(ne); thérapeutique vénérienne. [La vérole] peut se communiquer (...) même en couchant dans le même lit avec une personne vérolée (...) ce que j'ai peine à croire, à moins que l'un des deux n'eût une gale ou une dartre vénérienne humide (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 534).V. bubon ex. 1. 3. Empl. subst. Personne atteinte d'une maladie vénérienne. Mrle DrMerlin (...) a estimé à la tribune de la Chambre à 120 000 le nombre des vénériens enlevés en une année à l'armée française (J. Nicolas dsNouv. Traité Méd., fasc. 41925, p. 602). REM. 1. Vénéréologie ou vénérologie, subst. fém.,pathol. Branche de la pathologie médicale qui étudie les maladies vénériennes. La vénéréologie comporte l'étude de l'ensemble des maladies vénériennes (Encyclop. Sc. Techn.t. 101973, p. 846). 2. Vénérologiste ou vénérologue, subst.,pathol. Spécialiste des maladies vénériennes (d'apr. Man.-Man. Méd. 1977). Prononc. et Orth.: [veneʀjε
̃], fém. [-jεn]. Ac. 1694, 1718: venerien; dep. 1740: vénérien. Étymol. et Hist. a) 1464 subst. « celui qui est soumis à Vénus, qui a des mœurs dissolues » (Pierre Michault, Danse aux aveugles ds
Œuvres, éd. B. Folkart, p. 129); b) xves. adj. (Le Grand Albert, sign. B 1111 ro, éd. Turin ds Gdf. Compl.); 1618 en partic. maladie venerienne (D'Aubigné, Hist., II, 424 ds Littré). Dér. du lat. Venus, Veneris, nom de la déesse de l'amour (v. vénus); suff. -ien*; l'angl. venerian est att. dep. le xives. (v. NED). Fréq. abs. littér.: 52. Bbg. Quem. DDL t. 20 (s.v. vénéréologie), 31. |