| ![]() ![]() ![]() ![]() VOLÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. I. − Part. passé de voler1 et 2*. II. − Adj., rare. [Corresp. à voler2II B] Qui est victime d'un vol. V. analyser ex. 3. III. − Substantif A. − Rare. [Corresp. à voler2I B] Personne que l'on a privée indûment de ce qui peut être considéré comme sa propriété dans l'ordre affectif. Il sentit comme une colère contre il ne savait qui ou quoi (...), une rancune de volé (...). Il comptait (...) quatre jours, depuis le moment où il avait manqué irréparablement sa visite (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 331). B. − [Corresp. à voler2II A] Personne que l'on a dépossédée de son bien. Le brocanteur (...) avait alerté l'agent (...) et Polyte avait été appréhendé (...). Quant à MmeMédard, la volée, elle était déjà au commissariat (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p. 29). C. − Rare. [Corresp. à voler2II C] Écrivain que l'on a dépossédé de ses idées, de ses créations en s'attribuant le mérite de leur conception. V. voler2II C ex. de Nodier. Prononc.: [vɔle]. Fréq. abs. littér.: 1 707. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 883, b) 3 199; xxes.: a) 3 420, b) 1 884. |