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VITRÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de vitrer*.
II. − Adjectif
A. − Garni de vitres. Châssis, magasin vitré; armoire, façade vitrée. Les toitures vitrées nécessitaient des réparations annuelles importantes (Cain, Transform. B. N., 1959, p. 37).
♦ Baie vitrée. Large ouverture garnie de vitres que l'on trouve dans les immeubles modernes. La pièce dans laquelle ils entrèrent prenait jour, par de grandes baies vitrées, d'un côté sur des jardins, de l'autre sur la rue des Cévennes (Duhamel, Nuit St-Jean, 1935, p. 38).
♦ Porte vitrée. Porte dont la partie supérieure au moins est garnie de vitres. La soie gaufrée qui masquait les portes vitrées (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 9).
B. − Qui est recouvert d'un panneau de verre. Je m'attardai alors à détailler un moment le contenu d'un minuscule cadre vitré qui pendait à la paroi proche (Gracq, Syrtes, 1951, p. 201).
Prononc. et Orth.: [vitʀe]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. V. vitrer. Fréq. abs. littér. et fréq. rel. V. supra vitré, adj.