| VITRÉ, -ÉE, adj. A. − Qui est transparent comme le verre. 1. ANAT. Corps vitré ou, absol., vitré, subst. masc. Masse gélatineuse qui remplit toute la cavité oculaire entre le cristallin et la rétine, et qui est enfermée dans la membrane hyaloïde. V. infra ex. de Camefort, Gama.Humeur vitrée. Substance transparente qui remplit le corps vitré. Le corps vitré. Il remplit la chambre postérieure de l'œil, vaste cavité comprise entre le cristallin et la rétine. C'est une masse gélatineuse et transparente, constituée par l'humeur vitrée, enfermée dans une très fine membrane, la membrane hyaloïde (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 237).Membrane vitrée ou, absol., vitrée, subst. fém. ,,Condensation de collagène habituellement hyaline, servant de support à un épithélium ou à un tissu noble`` (Lar. Méd. t. 2 1972). Synon. membrane basale*.Tous les épithéliums s'insèrent sur une membrane basale ou vitrée (Policard, Histol. physiol., 1922, p. 170). 2. PEAUSS. Peau vitrée. Peau rendue transparente par les façons successives qu'elle a subies (Lar. Méd. t. 2 1972). B. − Vieilli. Électricité vitrée (p. oppos. à électricité résineuse*). Électricité accumulée dans le verre frotté. Synon. électricité* positive.V. résineux C ex. de Cl. Bernard. Prononc.: [vitʀe]. Étymol. et Hist. 1. a) 1490 umeur vitrée (Le Guidon en françois, y 6 a ds Rom. Forsch. t. 32, p. 182); b) 1812 parchemin vitré (Mozin-Biber); 2. 1830 phys. (Encyclop. méthod. Méd. t. 13). Empr. au lat.vitreus « de verre, clair ou transparent comme du verre ». Fréq. abs. littér. (adj. et part. passé): 563. Fréq. rel. littér.: (id.): xixes.: a) 433, b) 1 000; xxes.: a) 1 166, b) 787. Bbg. Quem. DDL t. 41. |