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VINGTAINE, subst. fém.
I. − Ensemble de vingt, d'environ vingt. Vingtaine d'années, de francs, de kilomètres, de lieues, de mètres, de minutes, de pages, de personnes. Une vingtaine de mille francs devrait passer chaque année à liquider le passif. Si ce passif (...) se monte à 100.000 francs, c'est l'affaire de 5 ans (Du Bos, Journal, 1922, p. 191).Il y a une vingtaine de jours de voyage entre Marseille et Colombo (Albitreccia, Gds moyens transp., 1931, p. 117).
II. − Vieilli, BÂT. ,,Petit cordage dont les maçons se servent pour conduire les pierres, en les élevant avec le câble, afin d'empêcher qu'elles ne s'écornent contre le mur`` (Littré).
Prononc. et Orth.: [vε ̃tεn]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1265 « nombre de vingt unités ou environ » .III. vintaines (Brunet Latin, Tresor, éd. Fr. J. Carmody, I, 115, 3, p. 100); xiiies. (Jurés de S. Ouen, fo314 ro, Arch. Seine inf. ds Gdf.); 2. 1752 vingtaine de mai (Trév.). B. a) 1331 « corde employée pour hisser quelque chose [en raison du nombre de brins qui la composent] » (doc. norm. d'apr. A. Delboulle ds Romania t. 35, p. 422: une vintaine [...] prise a Robin le cordier); b) 1676 vintaine « petite corde dont se servent les maçons pour tenir écartés des murs les fardeaux qu'on élève » (Félibien, p. 770). Dér. de vingt*; suff. -aine*. Fréq. abs. littér.: 634. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 662, b) 1 230; xxes.: a) 904, b) 927.