| VINCIBLE, adj. Rare. Qui peut être vaincu. Anton. invincible.La lutte directe que nous pouvons mener contre l'émotion sur le plan strictement musculaire garde quelque chose de dérisoire: l'agitation motrice, qui est théoriquement vincible par le vouloir, est prise dans la masse du trouble viscéral qui n'est pas directement assujetti à l'influence volontaire (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 295).− [En parlant de l'ignorance, chez les casuistes] L'ignorance est vincible; l'erreur orgueilleuse ne l'est pas (MercierNéol.t. 2 1801, p. 319). Prononc.: [vε
̃sibl̥]. Étymol. et Hist. a) 1500-03 « qui peut être gagné (en parlant d'une cause) » (Therence en franç., fo299 vo, Verard ds Gdf.), hapax; b) ca 1508 « qui peut être vaincu » (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux., II, fo153 ro, ibid.). Empr. au lat.vincibilis « qu'on peut vaincre; qui peut vaincre », dér. de vincere « vaincre » (cf. invincible). |