| VIBRATO, subst. masc. MUS. Technique d'interprétation destinée à rendre un son plus expressif en faisant varier très légèrement et très rapidement sa hauteur. − [Dans les instruments à cordes (pincées ou frottées) par une oscillation du doigt qui appuie sur la corde] Ce travail [d'archet] se fera dans une nuance uniforme et en supprimant tout vibrato de la main gauche (Capet, Techn. sup. archet, 1916, p. 17). − [Dans les instruments à vent, par une émission modulée du souffle ou une légère ouverture et fermeture d'un trou] Les artistes de jazz exécutent sur le saxophone un vibrato continuel; il est obtenu par le déplacement alternatif rapide de l'anche entre les lèvres et par une émission de vent plus ou moins discontinu (vibration du larynx) (Bouasse, Instrum. à vent, 1930, p. 84). − [Dans le chant, par une légère oscillation de la voix] L'école allemande préconise parfois l'absence de vibrato dans l'aigu, pour les cantatrices; inversement, c'est, par exemple, un vibrato large et lent dans l'aigu qui fut une des particularités de la voix de Maria Callas à certaines époques (R. Mancini, L'Art du chant, 1969, p. 20). Prononc.: [vibʀato]. Étymol. et Hist. 1885 (Gevaert, Orchestr., p. 329). Terme de mus. ital. signifiant propr. « vibration », part. passé subst. de vibrare (vibrer*). |