| ![]() ![]() ![]() ![]() VENTOUSE2, subst. fém. A. − BÂT., MAR., TECHNOL. 1. Orifice d'un conduit, dispositif relié à un conduit, ouverture dans un mur ou dans une autre partie d'un bâtiment ainsi que dans les ponts ou la muraille d'un navire, permettant l'aération d'un lieu ou le tirage d'une cheminée. Si vous parlez de déranger un placard ou une porte, de pratiquer la plus nécessaire des ventouses, leurs yeux [de certains propriétaires] brillent, leur bile s'émeut, ils se cabrent comme des chevaux effrayés (Balzac, Bourse, 1832, p. 399).Les ventouses ne suffisent pas pour alimenter les cheminées qu'elles desservent; le complément [d'air] est fourni par les fissures des portes et des fenêtres (Ser, Phys. industr., 1890, p. 788). 2. Petite grille en cuivre, en bronze ou en fonte donnant passage à l'air froid qui alimente le tirage du foyer d'un poêle ou d'un calorifère (d'apr. Jossier 1881). 3. Petit appareil permettant de faire passer l'air qui gêne la circulation de l'eau dans une conduite. [Les] accessoires pour conduites forcées [comprennent] les (...) ventouses et reniflards pour évacuer l'air de la conduite (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 16, 1927, p. 102). 4. Ouverture faite dans un mur de clôture pour permettre l'écoulement de l'eau. (Dict. xixeet xxes.). 5. Vieilli. Hublot (d'apr. Will. 1831 et Bonn.-Paris 1859). B. − TRAV. PUBL. ,,Creux ou vide qui se forme dans une chaussée`` (Mots rares 1965). C. − CHAPELL. Petite ouverture, œillet dans un chapeau, dans une casquette pour l'aérer. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth. V. ventouse1. Étymol. et Hist. 1. a) 1676 « ouverture ménagée dans les fourneaux et que l'on règle selon le besoin d'air » (Félibien); 1690 « ouverture pratiquée dans un conduit, une cheminée pour donner passage à l'air » (Fur.); 1765 « ensemble de plaques de plâtre entre lesquelles arrive l'air extérieur pour alimenter un foyer de cheminée » (Encyclop. t. 17); b) 1680 « ouverture dans un mur épais pour l'écoulement de l'humidité » (Rich.); c) 1831 « hublot d'aération » (Will.); d) 1876 « appareil servant à purger l'air des conduites d'eau » (Lar. 19e); 2. 1872 « petite ouverture dans la calotte d'un chapeau imperméable » (Littré); 3. 1873 « effondrement partiel qui se produit dans une chaussée » (Bagneris, Manuel de sylvic., Nancy, Berger-Levrault, p. 293). Dér. du lat. ventus « vent » (v. ce mot). STAT. − Ventouse1 et 2. Fréq. abs. littér.: 115. |