| VARVE, subst. fém. GÉOL. ,,Vase de lac situé à l'aval des anciens fronts glaciaires et se présentant sous la forme de feuillets dus à l'alternance d'un dépôt d'hiver peu épais et organique et d'un dépôt d'été plus épais et détritique (intensité dans la fonte du glacier)`` (Loz.-Math. Sol 1986). En hiver, au gel, il y a arrêt, d'où une démarcation très nette: la ligne supérieure plus foncée est finement tracée. C'est de ce fait que de Geer a tiré parti: la numération de ces varves permet l'évaluation des années et le calcul du nombre des étés (couches claires) et des hivers (couches foncées) (Rothé, Géophys., 1943, p. 124).Prononc.: [vaʀv]. Étymol. et Hist. 1943 (Id., ibid.). Empr. au suéd.varv « couche ». |