| VARIANCE, subst. fém. A. − SC. Nombre de paramètres définissant un système thermodynamique que l'on peut faire varier arbitrairement sans modifier l'état d'équilibre du système. C'est peut-être, précisément, de la continuité de cette variance que nous vient cette conviction que le virus est bien une entité et non une collection d'objets hétéroclites (P. Morand, Confins vie, 1955, p. 75). ♦ Variance d'un système physico-chimique. ,,Nombre maximal de paramètres d'un système dont on peut fixer indépendamment la valeur`` (GDEL). B. − STAT. ,,Mesure de l'importance d'étalement ou de dispersion d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne, obtenue en calculant la valeur moyenne des carrés des écarts par rapport à la moyenne et, par conséquent, égale au carré de l'écart type`` (Industries 1986). On se contente de dire (...) la moyenne et le second moment (sous forme de variance ou d'écart-type) (Traité sociol., 1967, p. 120). ♦ Analyse de la variance. ,,Technique statistique qui permet de partager entre différentes sources (causes) de la variabilité totale d'un ensemble de mesures`` (Thinès-Lemp. 1975). L'analyse de la variance, les plans factoriels pour l'étude d'ensemble d'un groupe de facteurs (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 95). Prononc.: [vaʀjɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « variation, changement » (Chardri, La Vie des set dormanz, éd. B. S. Merrilees, 9) - xves.; 2. 1904 sc. (R. gén. des sc., no8, p. 417); 3. 1964 stat. (Lar. encyclop.). Empr. au lat.variantia « variété », 2 et 3 certainement dér. de -variant, élém. de compos. dans des termes comme invariant*, covariant*; suff. -ance*. |