| * Dans l'article "VANTARDISE,, subst. fém." VANTARDISE, subst. fém. A. − Caractère de la personne qui se vante. Synon. forfanterie, hâblerie.Insupportable vantardise. L'analyse interne fait souvent apparaître les mobiles psychologiques des écrivains (vantardise de Marbot, scrupules de Rousseau, passions confessionnelles ou politiques, etc.) (Rudler, Techn. crit. et hist. littér., 1923, p. 26). B. − Propos de vantard. On prend pour un aveu ce qui a été une vantardise (Charles IX déclarant qu'il a préparé la Saint-Barthélemy) (Langlois, Seignobos, Introd. ét. hist., 1898, p. 158).À Belcourt et à Bab-el-Oued, les vieillards assis au fond des cafés, écoutent les vantardises de jeunes gens à cheveux plaqués (Camus, Noces, 1938, p. 46). REM. Vantarderie, subst. fém.,synon. rare.Valentin Simond, qui vient chercher aujourd'hui les premières épreuves de mon Journal, entame le chapitre de Scholl, de ses exigences, de ses tyrannies, de ses vantarderies bordelaises, dont il n'a pu jamais se défaire (Goncourt, Journal, 1890, p. 1271). Prononc. et Orth.: [vɑ
̃taʀdi:z]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1841 « caractère de vantard » (Balzac, Corresp., p. 287); 2. 1863 « action, propos de vantard » (Gautier, Fracasse, p. 350: vantardise à l'espagnole ou à la gasconne); 1869 calembours, anecdotes, vantardises (Flaub., Éduc. sent., t. 1, p. 157). Dér. de vantard*; suff. -ise*. Fréq. abs. littér.: 68. Bbg. Darm. 1877, p. 100. |