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VANNIER, -IÈRE, subst.
Artisan spécialisé dans la confection et la vente d'articles de vannerie. À mesure qu'elle avance dans son travail, la vannière humecte continuellement les éléments de la trame de façon qu'ils restent flexibles (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 144).Le rempailleur de chaises, vannier et marchand de sparterie (...) s'avançait comme un char de carnaval fait de fauteuils de jonc, de pliants, de petits bancs et de petites tables de jardin, de carcasses de bois enchevêtrés (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 147).
− En compos. Vannier-rotinier. Artisan travaillant à la fois l'osier et le rotin. (Ds Mét. 1955, Rob. 1985).
Prononc. et Orth.: [vanje], fém. [-jε ʀ]. Att. ds Ac. dep; 1694 (au masc., id. ds Littré, Lar. Lang. fr. et Rob. 1985). Étymol. et Hist. 1226 Marie la vaniere (Cens Paraclet, de Pruvin, Arch. Aube ds Gdf.); 1296 Jean le Vanier (Procuration ds Chartes et documents de l'abbaye de Saint-Magloire, Paris, éd. du CNRS, t. 2, no29, p. 39); 1313-14 Jehan d'aunay, vanier (Livre de la Taille de Paris l'an de grace 1313, fo12c, éd. K. Michaëlson, p. 69); 1322 vannier (Cartulaire de l'hôpital Saint-Jean-en-l'Estrée, éd. J. M. Richard, 118 ds IGLF). Dér. de van1*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 58.