Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
VAISSEAU, subst. masc.
A. −
1. Vx ou littér. Vase, récipient. Vaisseau d'argent, d'argile, de bois, de cuivre, d'or, de verre; vaisseau d'eau bénite. C'est à quoi doivent se borner les présens qu'on peut faire à des peuples qui, n'ayant point de vaisseaux propres à la cuisson des alimens dans les fluides, ne feraient aucun usage des légumes et des fruits qui exigent cette préparation pour être mangés (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 206).Il reprit le vaisseau des saintes huiles, en ôta le couvercle, vint se placer devant le lit (Zola, Rêve, 1888, p. 190).
2. Vieilli. Récipient d'une forme ou d'une matière particulière destiné à un usage technique. Vaisseau vinaire. On le prépare [l'oxyde de mercure] (...) par l'évaporation jusqu'à siccité d'une dissolution nitrique de mercure, et la calcination du résidu en poudre dans un vaisseau de verre ou de grès non verni (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 581).Pour pouvoir suivre des yeux le mécanisme de la congélation, ils placent l'eau à geler dans un vaisseau en verre transparent, posé lui-même au milieu d'un mélange réfrigérant de glace et de sel (Metzger, Genèse sc. cristaux, 1918, p. 132).
En partic. Vaisseau clos, fermé. Récipient résistant et hermétique servant à la calcination ou la fusion d'un corps. Synon. vase clos*.Chauffé dans des vaisseaux clos, il [le chlorure d'or] ne dégage que du chlore sans eau, et il reste de l'or métallique (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 500).Le soufre et le mercure des philosophes sont cuits à un feu modéré dans un vaisseau fermé jusqu'à ce que la matière devienne noire (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p. 158).
3. P. anal., RELIG. Vaisseau d'élection. ,,Créature choisie pour sa pureté et sa sainteté`` (Littré). Vaisseau d'iniquité. ,,Méchant, pécheur obstiné`` (Lar. 19e).
B. −
1. ANAT. Organe tubulaire, canal par lequel circule un liquide organique. Vaisseau excréteur; vaisseau biliaire, galactophore, spermatique. Lorsque l'urine, limpide, aqueuse et sans couleur, annonce l'irritation et le spasme de ses vaisseaux sécrétoires, il faut détendre, relâcher et adoucir (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 374).Vaisseau chylifère*. Vaisseau lymphatique*.
En partic. Vaisseau sanguin et, p. ell., vaisseau. Artère, veine ou capillaire. Vaisseau dilaté, oblitéré; rupture, oblitération d'un vaisseau ; vaisseaux anastomoses; vaisseau artériel (vieilli). Un lobule pulmonaire (...) est une masse pyramidale essentiellement constituée par des ramifications des bronches et des vaisseaux sanguins, le tout emballé par du tissu conjonctif (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 140).V. mydriase ex.
Vaisseau veineux* (vieilli). Vaisseau capillaire. V. capillaire1B 1.
SYNT. a) Vaisseau + adj. ou subst. désignant l'organe ou le tissu irrigué. Vaisseau du cerveau, du cœur, du foie, des glandes surrénales, de l'intestin, des muscles, de la peau, des poumons; vaisseau cérébral, crural, gastrique, hépatique, ombilical, pulmonaire, sous-cutané. b) Vaisseau + adj. précisant la forme ou l'emplacement anat. Vaisseau court, droit, long; gros vaisseaux; vaisseau(x) afférents, efférents, externe, latéral, périphérique, superficiel.
ENTOMOL. Vaisseau dorsal. Tube contractile situé sur la ligne médiane dorsale du corps et qui représente le cœur chez les insectes. L'autre [le cœur de Branchiopodes] est alongé, et s'étend d'un bout du corps à l'autre, de manière à paroître conduire comme par une nuance intermédiaire au vaisseau dorsal des insectes (Cuvier, Anat. comp., t. 4, 1805, p. 407).
2. BOTANIQUE
a) Petit canal par lequel circule la sève des végétaux. Plante à vaisseaux (synon. plante vasculaire); vaisseaux ligneux. Le bois se compose de vaisseaux spiralés et annelés appelés faisceaux ligneux vers le centre de la tige, et faisceaux libériens à la partie externe (Arts et litt., 1935, p. 22-1).L'ascension de la sève brute se fait par la lumière des vaisseaux, elle relève de processus purement physiques dont les causes ne sont que partiellement connues (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 460).
Vaisseau imparfait. Vaisseau qui ne présente pas de résorption de la cloison transversale séparant deux cellules superposées. Synon. trachéide; anton. vaisseau parfait1*.Les vaisseaux seront dits parfaits ou ouverts si les parois transversales des cellules ont disparu. Ils seront dits imparfaits ou fermés dans le cas contraire (Quillet1965).
b) Vaisseau lactifère. Canal dans lequel circule le lait des plantes à latex. V. lactifère ex. de H. de Graffigny.
3. P. anal., ACUP. Réunion de points ayant une action commune sur une zone particulière du corps. C'est alors que les huit vaisseaux ont cette propriété d'accaparer cette énergie maléfique, de la retenir dans leurs « étangs », dans leurs « lacs », afin de l'éliminer peu à peu (R. de La Fuÿe, L'Acup., 1956, p. 75).
C. −
1. MAR. Synon. bateau1, bâtiment.
a) Vieilli ou littér. Navire de dimensions importantes servant au combat, au transport de passagers ou de marchandises. La plage entière est bordée de carcasses de vaisseaux naufragés, à demi ensevelis dans le sable; quelques-unes montrent encore leur haute proue fracassée (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 57):
En juillet, − le mauvais mois de l'hiver austral, − nous sortîmes de la région des alizés pour redescendre jusqu'à Valparaiso. Là, je dus quitter le Primauguet et m'embarquer sur un grand vaisseau à voiles qui rentrait à Brest après son tour du monde. Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 385.
SYNT. Vaisseau à vapeur; vaisseau de combat, de ligne, de pêche; vaisseau corsaire, pirate; vaisseau du Roi; vaisseau de x canons, de x tonneaux; vaisseau caboteur, canonnier; vaisseau ennemi, neutre; vaisseau de 1er, 2e... rang; armer, couler, lancer, renflouer un vaisseau; vaisseau démâté, désarmé, désemparé, naufragé; la cale, le pont d'un vaisseau; servir sur, à bord d'un vaisseau.
Vaisseau de x ponts. V. pont II.Vaisseau de haute mer. V. haut1I A 3.Vaisseau de haut bord. V. bord I A 2.
En partic. Vaisseau de décharge. ,,Navire qui servait à porter les approvisionnements de toutes sortes, dont la trop grande quantité encombrait les vaisseaux de guerre`` (Jal1).
Loc. fig. Brûler ses vaisseaux. Se priver de moyens de retraite; se mettre dans l'impossibilité de revenir en arrière. Cette grande et belle personne assez hardie pour brûler ses vaisseaux, comme Alexandre, au début de la vie, et pour commencer la lutte par une faute mensongère, disparut du théâtre après y avoir introduit un violent élément d'intérêt (Balzac, Vieille fille, 1836, p. 297).
b) Mod. Grand navire de combat muni d'une artillerie. Vaisseau de charge, de combat, d'escorte; lieutenant de vaisseau. Le 18 juin suivant les vaisseaux français rencontrèrent les vaisseaux russes avec les escadres allemandes dans les eaux de Kiel (Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p. 20).Nous disposons en Afrique française libre des forces de terre suffisantes et en Méditerranée des vaisseaux de guerre nécessaires pour l'escorte (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 599).
Capitaine* de vaisseau. Enseigne de vaisseau. V. enseigne2B.Officier de vaisseau. V. officier2II A 1.Vaisseau(-)amiral. V. amiral2.
En partic. Vaisseau de support. Navire de surface équipé spécialement pour effectuer des forages sous-marins. Des hommes peuvent venir y travailler grâce à une capsule de service, mise à l'eau et téléguidée par le vaisseau de support (Science et Avenir, mars 1974, p. 219 ds Clé Mots).
c) [P. allus. littér. ou myth.]
Vaisseau fantôme*.
Vaisseau des Argonautes. Nef sur laquelle Jason s'embarqua pour la quête de la Toison d'Or. Par vous l'heureux vaisseau des premiers Argonautes Flotte encor dans l'azur des airs (Chénier, Ïambes, 1794, p. 261).[Souvent avec majuscule] Le Vaisseau des Argonautes, p. ell., le Vaisseau. Constellation de l'hémisphère austral. Nous trouvons le soir au bord oriental, le vaisseau céleste, appelé vaisseau des Argonautes par tous les anciens (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 237).
d) P. anal.
α) Vaisseau du désert. Chameau ou dromadaire utilisé comme monture. Synon. méhari.Savez-vous que lorsqu'on a créé les premières troupes méharistes, en 1890, on a songé à faire appel à des marins, sous prétexte que chevaucher les « vaisseaux du désert » provoquait des nausées, comme le mal de mer? (L. Gardel, Fort Saganne, 1980, p. 62).
β) Avion. La réverbération est intense et notre vaisseau métallique [un avion] est lancé comme un volant par de puissants souffles chauds (Morand, Air indien, 1932, p. 105).
γ) Véhicule de grandes dimensions. La cour de Saint-Lazare était vide. Le flot humain des heures de pointe s'en était comme retiré. C'était un bassin vide, sans même à l'ancre ces rapides vaisseaux qui sont les autobus et qui mènent par leur réseau mille fois tissé au cours du jour, à travers la ville (Vialar, Bête de chasse, 1952, p. 86).
e) P. anal. ou au fig. ou p. métaph. Chose concrète ou abstraite considérée dans la manière dont elle est dirigée, conduite ou soumise aux événements et phénomènes importants.
α) La Terre, la durée de vie terrestre. Rappelle-toi-le bien; nous sommes sur ce vaisseau démâté pour souffrir. C'est un mérite, pour l'homme, que Dieu l'ait jugé capable de vaincre ses souffrances les plus graves (Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 153).Songez maintenant à cette traversée sans fin, et toujours périlleuse, que nous faisons tous sur le grand vaisseau; songez qu'il n'y a point de port. C'est tempête de monnaie, tempête de travail, tempête de guerre toujours! (Alain, Propos, 1927, p. 719).
β) Institution, ensemble de valeurs intellectuelles ou morales. Le vaisseau de l'Église, de la religion. Le vaisseau de la République vogue, comme j'ai dit, entre deux écueils, le modérantisme et l'exagération (Desmoulinsds Vx Cordelier, 1793-94, p. 130).Il déprimoit sans relâche les causes finales, qu'il appeloit des rémoras attachés au vaisseau des sciences (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 1, 1821, p. 388).
γ) Pays, État. C'est vous qui, sages et heureux pilotes, avez conduit le vaisseau public au port du bonheur, c'est-à-dire de la liberté (Le Moniteur, t. 2, 1789, p. 511).Quel allègement pour le vaisseau de l'État, en 1836, si tout ce qui a plus de cinquante ans passait tout d'un coup ad patres ! (Stendhal, H. Brulard, t. 1, 1836, p. 320).
f) HÉRALD. Représentation d'un bâtiment de mer dont on ne peut préciser l'espèce. D'azur, à un vaisseau de guerre équipé d'or, ayant au pavillon de poupe les armes de Rohan (Grandm.1852).
2.
a) ARCHIT. Espace que forme à l'intérieur d'un édifice une voûte allongée ou ovoïde de vastes proportions. Inégalement semées à travers la forêt de piliers et d'arcades qui soutient les trois nefs de la cathédrale, ces masses de lumière éclairaient à peine l'immense vaisseau (Balzac, MeCornélius, 1831, p. 200).La première chorale des Cheminots (...) s'est fait entendre dans l'immense vaisseau du cinéma Gaumont (Enseign. mus., 2, 1950, p. 10).
P. ext. Édifice aux dimensions importantes. Vers Reims, la vaisseau de la cathédrale dominait la mer des maisons (Hamp, Champagne, 1909, p. 178).On apercevait un océan de têtes moutonnant, grondant, s'écrasant contre les flancs du lourd vaisseau de pierre de l'hôtel de ville (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 411).
b) AÉRON., ASTRON.
α) Vieilli. Vaisseau aérien. Dirigeable, aéronef. Röthe a proclamé à Berlin, au commencement de la guerre, que, dans cette dure période, le Faust de Goethe, la Symphonie héroïque de Beethoven (...) luttaient autant contre les adversaires de l'Allemagne que les canons de Krupp et les vaisseaux aériens de Zeppelin (Barrès, Cahiers, t. 14, 1922, p. 81).
β) Engin spatial de grandes dimensions souvent conçu pour être habité. Synon. astronef (rem. 2 s.v. astro- I A), cosmonef (rem. s.v. astro- I A), sonde* spatiale, spationef (rem. 2 s.v. spatial).Vaisseau spatial, interplanétaire, habité; vaisseau de l'espace. Les équipages des vaisseaux lunaires que Russes, puis Américains comptent envoyer d'ici là subiront ces effets [des radiations] (Le Figaro littér., 22 juin 1963ds Guilb. Astronaut. 1967).
REM. 1.
Vaisseau-, élém. de compos.[Les mots constr. sont des subst. masc.] a) Mar. [Corresp. à supra C 1 a] V. vaisseau-hôpital (s.v. hôpital B 2 b) et aussi:
Vaisseau-école. -Bâtiment sur lequel vivaient les élèves de l'École navale et sur lequel ils faisaient leur croisière de fin d'étude. Synon. mod. navire-école (rem. 3 c s.v. navire).Les habitants de Toulon virent rentrer dans leur port, à la suite d'un gros temps et pour réparer quelques avaries, le vaisseau l'Orion qui a été plus tard employé à Brest comme vaisseau-école (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 442).
b) Astron. [Corresp. à supra C 3 b] α)
Vaisseau-satellite. -[Les Soviétiques] placèrent alors le vaisseau-satellite sur orbite pendant un temps deux fois supérieur à celui qu'ils prévoyaient pour le vol du premier homme de l'espace (L'Équipe, 13 avr. 1961ds Guilb. Astronaut. 1967).
β)
Vaisseau-spoutnik. -Pendant cette première phase, phase active du vol, le vaisseau-spoutnik a subi un échauffement assez grand qui provenait de la résistance de l'air (L'Humanité, 13 avr. 1961ds Guilb. Astronaut. 1967).
2.
Cap de vau, subst. masc.,arg. des marins. Abrév. de capitaine de vaisseau. (Ds France 1907, [Pesch], Hist. Éc. nav., 1889).
3.
Lieu de vau, subst. masc.,mar. Abrév. de lieutenant de vaisseau (ibid.).
Prononc. et Orth.: [vεso]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1remoit. xiies. vaissels de mort « engins de mort, traits meurtriers » (Psautier Oxford , éd. F. Michel, p. 7 [Ps. 7, 14]: en lui aprestat les vaissels de mort [ds la Vulgate: vasa mortis]), attest. isolée dans ce sens. B. 1. Ca 1150 « toute espèce de récipient » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 164: un vessel de terre); 2. a) α) 1314 anat. « organe tubulaire permettant la circulation des liquides organiques » (Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, § 512: vaisseaus spermatiques); β) 1637 « conduit dans lequel circule le sang » (Descartes, Discours de la Méthode, 5epart. ds Œuvres philos., éd. F. Alquié, t. 1, p. 622: ces deux vaisseaux [la veine cave et l'artère veineuse]); 1753 vaisseaux sanguins (Encyclop. t. 3, p. 594a, s.v. cœur); b) α) 1694 bot. « conduit tubulaire où s'effectue la circulation de la sève » (Tournefort Bot. t. 1, p. 49: la facilité que la séve trouve à continuer son mouvement dans les vaisseaux du jeune fruit); β) 1751 (Encyclop. t. 1, p. 233a, s.v. air: les plantes dont les trachées des vaisseaux à air font l'office de poûmons); c) 1764 entomol. « tube contractile qui joue le rôle de cœur chez les insectes » (Bonnet, Contemplation de la nature, t. 1, p. 204); 1805 vaisseau dorsal (Cuvier loc. cit.); d) 1956 acup. (R. de La Fuÿe, op. cit., p. 72: les huit « Mos » ou Vaisseaux extraordinaires »). C. 1. a) Ca 1195 « navire, bateau » (Ambroise, Guerre sainte, éd. G. Paris, 7909: par mer n'i pot veissel venir); 1671 vaisseau de haut bord (La Fontaine, Fables, VIII, 9, éd. H. Régnier, t. 2, p. 253); 1680 vaisseau amiral (Rich., s.v. amiral); 1694 vaisseau de ligne (Ac.); b) 1816 expr. brûler ses vaisseaux (Constant, Journaux, p. 470); 2. a) 1720 vaisseau volant « aéronef » (D'Argenson, Mém. ds F. Peyrey, L'Idée aérienne, Paris, 1909, p. 566, sqq. ds Zastrow, p. 44); 1755 absol. vaisseau (Galien ds Faujas de Saint-Fond, Description des expériences de la machine aérostatique..., I, p. XVI, ibid., p. 431); b) 1960 vaisseau cosmique, vaisseau spatial (L'Aurore, 16 mai, p. 2 b); 3. 1801 vaisseau du désert « le chameau » (Mercier Néol. citant Mazois, s. réf.). D. Mil. xiiies. « auge dans laquelle on foule les étoffes » (Arch. municipales de Douai, Registre AA, fo6 vods Fagniez t. 1, p. 201: IIII vaisiaus ouvrans). E. Fin xviies. archit. « grand espace couvert d'un édifice » (Pellisson, s. réf. ds Littré: l'église de Notre-Dame de Cambray est un très-beau vaisseau); 1690 (Fur.). Du b. lat. et lat. médiév. vascellum « urne cinéraire; sarcophage; petit vase; ruche; vaisselle », var. du lat. class. vasculum « petit vase », dimin. de vas « vase, vaisseau, pot, vaisselle; équipement, bagages des soldats ». Fréq. abs. littér.: 3 541. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 647, b) 3 254; xxes.: a) 1 851, b) 1 408. Bbg. Archit. 1972, p. 29, 141, 233. − Kemna 1901, pp. 38-40. − Stimm (H.). Fränkische Lehnprägungen im frz. Wortschatz. In: [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 600.