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VÉGÉTABLE, adj.
Rare, vieilli. [Corresp. à végéter A] Qui peut végéter. Cet arbre est sec, il n'y a plus rien de végétable, ni dans le tronc, ni dans la racine (Ac.1798-1878).
Prononc. et Orth.: [veʒetabl̥]. Att. ds Ac. 1694-1878. Ac. 1694, 1718: vege-. Étymol. et Hist. 1. 1546 plantes vegetables (Rabelais, Tiers Livre, chap. 8, éd. M. A. Screech, p. 71); 1546 empl. subst. « les végétaux » (Id., ibid.); 2. 1732 terre végétable « humus » (Trév.). Dér. de végéter*; suff. -able* sur le modèle du lat. tardif vegetabilis « vivifiant » (dér. de vegetare, v. végéter), qui a donné en m. fr. pierre vegetable (fin xiiie-déb. xives., Secrets d'Arist., Rich. 571, fo135c ds Gdf.).
DÉR.
Végétabilité, subst. fém.,rare. a) Vx. [À propos d'un végétal] Faculté de pousser; nature spécifique du végétal. C'est abuser des termes que de dire qu'ils [des végétaux] dorment la nuit (...). C'est alors qu'ils végètent le plus (...). Le sommeil appartient donc, non aux fonctions de la végétabilité, mais à celles de l'animalité (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 262).b) [À propos d'un microorganisme] Caractère de ce qui peut survivre, se développer de manière latente. L'atténuation de virulence et de végétabilité que subit le bacille de Koch mis en contact avec le suc du corps thyroïde frais (Apert dsNouv. Traité Méd.fasc. 81925, p. 167). [veʒetabilite]. 1resattest. a) 1814 « faculté qu'a une plante de croître » (Bern. de St-P., loc. cit.), b) 1876 « faculté de nourrir les végétaux » (Lar. 19e); de végétable, suff. -(i)té*.