| URSULINE, subst. fém. Religieuse de l'Ordre de sainte Ursule fondé en 1535 par sainte Angèle de Merici. MmeAubain voulait faire de sa fille une personne accomplie; et, comme Guyot ne pouvait lui montrer ni l'anglais ni la musique, elle résolut de la mettre en pension chez les Ursulines d'Honfleur (Flaub., Cœur simple, 1877, p. 29).− P. méton. ♦ Ordre de sainte Ursule, congrégation ayant pour vocation l'éducation des jeunes filles. V. enseignant II A 1 ex. de Gobineau. ♦ Couvent des Ursulines. Les ossements des onze mille vierges dans le cloître des ursulines (Hugo, Rhin, 1842, p. 82). Prononc. et Orth.: [yʀsylin]. Ac. 1835, 1878: ursulines au plur.; 1935: ursuline au sing. Littré ,,d'après Ménage, l'usage à Paris et à la cour est partagé entre ursulines et urselines: on peut dire les deux. Urselines est plus usité par le peuple et parmi les dames``. Voir Rob. 1985 ,,on a dit aussi urselines``. Étymol. et Hist. 1. a) 1630 Urselines « ordre de religieuses » (D'Aubigné, Pièces épigrammatiques, XXXII, éd. E. Réaume et de Caussade, t. 4, p. 370); b) 1654 Ursulines (Guez de Balzac, Entretiens, p. 74); 2. 1691 p. ext. « couvent des Ursulines » (Baillet, Vie de MrDescartes, p. 6). Dér., à l'aide du suff. -ine* du nom de l'Ordre de sainte Ursule, congrégation fondée en Italie en 1535 par sainte Angèle Merici, qui se répandit en France dans la 2emoit. du xvies. et avait surtout pour vocation l'éducation des jeunes filles. Fréq. abs. littér.: 55. |