| UROLOGIE, subst. fém. MÉD. Partie de la médecine qui traite des affections des voies urinaires sur le plan médical et chirurgical et, par extension, des maladies de l'appareil génito-urinaire chez l'homme. Ce n'est pas seulement dans la pathologie médicale des reins que la France a brillé d'un vif éclat depuis le début du XXesiècle, c'est aussi en urologie. Guyon a fixé les règles de l'examen physique des reins et a précisé la séméiologie de ces deux grands symptômes urinaires qui se montrent dans la plupart des affections chirurgicales des reins, l'hématurie et la pyurie (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 215).REM. Urologiste, subst. masc.,vieilli. Synon. de urologue (infra dér. 2).En appos. Mais leur étude anatomique [des surrénales] n'a guère été reprise avant les travaux contemporains du chirurgien urologiste français Joachim Albarran et de son élève Cathelin (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 750). Prononc. et Orth.: [yʀ
ɔlɔ
ʒi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1851 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXII, p. 437 ds Quem. DDL t. 8). Formé de uro-1et de -logie*. DÉR. 1. Urologique, adj.a) Qui se rapporte à l'urologie. Mis au point dès cette date par Max Nitze, le cystoscope électrique permit à Joachim Albarran et à l'école urologique de la fin du siècle d'étudier et de traiter localement les lésions de la vessie (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963p. 631).b) En partic. Qui concerne le traitement, l'examen, les méthodes exploratoires de l'appareil urinaire. L'analyse urologique avait démontré l'excès d'acide urique (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p. 398).Table urologique à gros volant commandant la position déclive, dessus laqué blanc, avec cuvette et une paire de talonnières (Catal. instrum. chir.(Collin),1935, p. 449).− [yʀ
ɔlɔ
ʒik]. − 1reattest. 1913 (Legueu, Archives urologiques de la clinique de Necker, t. 1); de urologie, suff. -ique*. 2. Urologue, subst.Médecin ou chirurgien spécialisé en urologie. Il n'est presque aucun chapitre de l'urologie où vous ne trouviez attachés les noms de ces grands urologues qui furent l'honneur de l'école de l'hôpital Necker (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 215).− [yʀ
ɔlɔg]. − 1reattest. 1860 (Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXXI, p. 43 ds Quem. DDL t. 8); du rad. de urologie, suff. -logue*. |