| * Dans l'article "URIQUE,, adj." URIQUE, adj. A. − BIOCHIM. Acide urique. Acide organique azoté, produit final du métabolisme des purines, présent dans le sang et les tissus de l'homme et de certains animaux, éliminé sous forme d'urates par les urines. Synon. vieilli acide lithique*.Le tissu conjonctif, qui s'y trouve abondant [dans le ris de veau], donne à la cuisson de la gélatine riche en nucléines (facteur d'acide urique), ce qui en fait interdire l'usage aux goutteux et aux arthritiques (Macaigne, Précis hyg., 1911, p. 218).Parmi les facteurs dont l'existence signifie une tendance certaine à l'athérosclérose, l'élévation du sucre, du cholestérol et de l'acide urique dans le sang est des plus importants (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 152). B. − MÉD., PATHOL. Qui se rapporte à l'acide urique, qui en contient. [Le tissu conjonctif] devient scléreux, épais et s'infiltre souvent de dépôts minéraux uriques ou calcaires (Brumpt, Parasitol., 1910, p. 300). ♦ Calcul urique. Calcul composé d'acide urique. On peut aussi l'extraire [l'acide urique] des calculs uriques réduits en poudre ou des excréments de serpents (Lar. 19e). Diathèse urique. Disposition de l'organisme à produire un excès d'acide urique. (Dict. xixeet xxes.). REM. Uric(o)-,(Uric-, Urico-) élém. formanttiré de l'adj. (acide) urique, entrant dans la constr. de termes sav. en méd. et biol.; le 2eélém., gén. un élém. formant tiré du gr., indique la présence, la formation, la transformation ou l'élimination de l'acide urique, une action de ou sur l'acide urique.V. uricémie et aussi:a) Uricase , subst. fém., biol. ,,Enzyme intervenant dans l'oxydation de l'acide urique et catalysant sa transformation en allantoïne chez les Mammifères inférieurs`` (Lend.-Delav. Biol. 1979). b) Uricogenèse , subst. fém., biochim. Synon. de uricopoïèse (infra rem. e). (Ds Méd. Biol. t. 3 1972). c) Uricolyse , subst. fém., biochim. ,,Destruction de l'acide urique dans l'organisme`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Uricolytique , adj. et subst., dér.
α) Adj. Qui se rapporte à l'uricolyse. Cette fonction uricolytique devient insuffisante chez les goutteux (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p. 505).
β) Adj. et subst. (Médicament) capable de produire une uricolyse (d'apr. Man.-Man. Méd. 1986). d) Uricopexie , subst. fém., méd., pathol. Fixation de l'acide urique dans les tissus sous forme de dépôts articulaires ou de calculs rénaux (d'apr. Man.-Man. Méd. 1986). e) Uricopoïèse (-poïèse, du gr. -π
ο
ι
η
σ
ι
ς, de π
ο
ι
ε
́
ω « je fais »), subst. fém., biochim. Formation de l'acide urique dans l'organisme. Synon. uricogenèse (supra rem. b).Mais, parallèlement à ce travail d'uricopoïèse, s'accomplit un autre travail de destruction de l'acide urique (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p. 515. Uricopoïétique, urico-poïétique (-poïétique, du gr. π
ο
ι
η
τ
ι
κ
ο
́
ς, de π
ο
ι
ε
́
ω « je fais »), adj., dér. Relatif à l'uricopoïèse. Appareil uricopoïétique. Ce qui supposerait la diminution des diastases, en particulier des diastases urico-poïétiques (Roussy dsNouv. Traité Méd., fasc. 5, 21929,p. 476). f) Uricosurique (-surique, du gr. σ
υ
́
ρ
ω « j'entraîne »), adj. et subst., méd. , thérap. (Substance, médicament) qui favorise l'élimination de l'acide urique, qui produit ce phénomène. Action uricosurique. Parmi les agents uricosuriques, utilisés dans le traitement de la goutte, on peut citer (...) l'acide acétylsalicylique (Méd. Biol.t. 31972). g) Uricotélique (-télique, du gr. τ
ε
λ
ι
κ
ο
́
ς « qui concerne la fin »), adj., biol. [En parlant de l'homme, d'un animal] Dont le principal produit final du métabolisme protidique est l'acide urique ou ses sels. Les singes anthropoïdes et les hommes seulement sont uricotéliques, car ils ne possèdent pas d'enzymes pouvant attaquer l'acide urique (Méd. Biol.t. 31972). h) Uricurie , subst. fém., biol. Élimination de l'acide urique par les urines. La plus grande partie de l'acide urique formé est éliminé par les urines. Normalement, avec un régime sans purine, cette élimination par les urines (uricurie), qui se fait partiellement sous forme d'urates, est de 340 à 500 mg par 24 heures (Lar. Méd.t. 31972). Prononc. et Orth.: [yʀik]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1803 acide urique (Wailly Vocab.); 1855 calcul urique (Littré-Robin); 1876 diathèse urique (Lar. 19e). Formé sur la rad. de ur[ine]*; suff. -ique*. Fréq. abs. littér.: 13. |