| URICÉMIE, subst. fém. MÉD. Teneur du sang en acide urique. Seules la cholestérolémie et l'uricémie font preuve de leur augmentation chez un certain nombre d'arthrosiques (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p. 20).− PATHOL. [Abusivement avec le sens de hyperuricémie] Accumulation excessive d'acide urique et d'urates dans le sang. L'uricémie se voit dans d'autres maladies que la goutte (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p. 279).La gravelle, l'uricémie (...) n'ont rien de commun (...) avec le rhumatisme aigu (Barbier, dsNouv. Traité Méd., fasc. 21928,p. 841). Prononc.: [yʀisemi]. Étymol. et Hist. 1868 (Dr. L. Gigot-Suard, Des affections cutanées..., avec quelques considérations sur l'uricémie [titre]..., Paris, J.-B. Baillière et fils, cité in catalogue de la B.N. ds Quem. DDL t. 8). Formé de l'élém. uric(o)-, qui représente (acide) urique*; suff. -émie*. DÉR. Uricémique, adj.,pathol., rare. Relatif à l'excès d'acide urique dans le sang. Il est avide d'activité, impulsif, jovial, soumis à ses instincts; sujet à la diathèse uricémique par pléthore sanguine (Mounier, Traité caract., 1946, p. 190).− [yʀisemik]. − 1reattest. 1889 (Répertoire de pharmacie, 3esérie, I, p. 514 ds Quem. DDL t. 8); de uricémie, suff. -ique*. BBG. − Quem. DDL t. 8, 10. |