| * Dans l'article "-YLE,, suff." -YLE, suff. Suff. tiré du gr. υ
́
λ
η « matière, principe », entrant dans la constr. de nombreux termes de chim., en partic. des composés organiques, où il désigne la présence d'un rad. A. − [La base est un subst.] 1. [Subst. lat.] V. allyle, vinyle. 2. [Subst. fr.] V. alcoyle, carbonyle, éthyle, méthyle, phosphoryle et aussi: uranyle (uran-, de uran(ium)*), subst. masc.,,Radical bivalent UO2`` (Méd. Biol. t. 3 1972). V. impressionner ex. 1. B. [La base est un adj.] V. butyle et aussi: aryle (ar-, de ar(omatique)*), subst. masc.,,Reste d'un noyau cyclique dont on a enlevé un atome d'hydrogène`` (Grand. 1962). En appos., inv. Par l'emploi d'autres groupes aryle, Gomberg réussit à établir un modèle cohérent de la formation de radicaux libres (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 434). C. − [La base est un élém. formant] V. benzoyle, carboxyle (s.v. carbo-), hydroxyle, phényle. Vitalité. Suff. introd. en chim. par Liebig et Wöhler en 1832 pour ,,matérialiser, dans la dénomination des composés organiques, la notion renouvelée (...) de « radical composé »`` (Cottez 1980). Benzoyle (1832) fut ainsi le 1erterme issu de ce mode de dénom. Les dér. enregistrés sont entrés dans la lang. au xixes. mais on relève, au xxes., les formations alcoyle (1959) ou encore aryle. À noter qq. empr., tel amyle (1855), du lat. amylum. Prononc.: [il].Rem. 1. Carboxyle et hydroxyle sont constr. avec ox(y)2- (représentant oxygène). 2. Le suff. -yle prend la forme de l'infixe -yl- dans des comp. comme éthylbenzène (v. Duval 1959) ou propylique (propyle étant lui-même dér. de propylique). -yle est abr. en -yl dans crésyl. 3. C'est par haplologie que la base méthyl- (de méthylène) a donné méthyle et non *méthylyle; de même amyl- (de amylo-) a donné amyle et non *amylyle (v. Cottez 1980). |