| UNICITÉ, subst. fém. Caractère de ce/celui qui est unique. A. − [Corresp. à unique A] Anton. multiplicité. 1. MATH. (Théorème d') unicité. ,,Théorème affirmant que le problème posé a une seule solution`` (Lar. Lang. fr.). Cette condition est suffisante pour l'unicité de la solution, mais elle n'est pas nécessaire (Gds cour. pensée math., 1948, p. 283). 2. PHILOS., MÉTAPHYS. Le judaïsme hellénistique était trop attaché à la transcendance et à l'unicité de Dieu pour accorder sans ambages la nature divine au logos (Philos., Relig., 1957, p. 36-3).Le monothéisme de l'unicité de Dieu dans le dogme de la Trinité; dans le spinozisme, la doctrine de l'unicité de la substance (Morf.Philos.1980). B. − [Corresp. à unique B; à propos de qqn ou de qqc.] Synon. singularité.Je l'aime aussi [ce pays] dans sa particularité et son unicité, il est pour moi autre chose qu'une admirable région quelconque (...) il est le pays de la route qui monte vers la Sologne (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1907, p. 275).L'individualité psychologique se superpose à l'individualité tissulaire et humorale (...). Elle nous donne notre caractère d'unicité. Elle fait que nous sommes nous-mêmes, et pas un autre (Carrel, L'Homme, 1935, p. 292). Prononc.: [ynisite]. Étymol. et Hist. 1. 1740 « caractère de ce qui est unique » (Saint-Simon, Mémoires, éd. A. de Boislisle, t. 9, p. 156); 2. 1948 math. supra; 1964 id., théorème d'unicité (Lar. encyclop.). Dér. sav. de unique*; suff. -(i)té*. Fréq. abs. littér.: 33. |