| * Dans l'article "TÉLÉCOMMUNICATION,, subst. fém." TÉLÉCOMMUNICATION, subst. fém. TECHN. D'INFORM. A. − Émission, transmission à distance et réception d'informations de toute nature par fil, radioélectricité, système optique ou électromagnétique. Réseau de télécommunication; télécommunication en duplex, en multiplex; les télécommunications font l'objet de conventions internationales; télécommunication par câbles coaxiaux, par faisceaux hertziens; lignes aériennes et souterraines, satellite de télécommunication. L'un des problèmes les plus importants des télécommunications consiste à placer le maximum d'information dans une bande de fréquences aussi étroite que possible (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 270).Le mot « télécommunications » apparaît pour la première fois en 1904, dans le titre d'un ouvrage publié par Édouard Estaunié (...): « Traité pratique de télécommunication électrique ». Il cherchait en effet un terme rassemblant les différentes disciplines enseignées dans son école: la télégraphie, la téléphonie et les transmissions radio (O1 Hebdo, 7 janv. 1985, p. 50). ♦ Télécommunication spatiale. Télécommunication assurée à l'aide d'un système spatial. Avec les télécommunications spatiales s'ouvrent des perspectives immenses dans le domaine du transport de l'information à l'échelle du monde (Admin. P. et T., 1964, p. 43). B. − Au plur. Ensemble des systèmes et des services assurant cette fonction (abrév. fam. les Télécom). Le ministère des Postes et Télécommunications (P. et T.); Centre national, École Nationale Supérieure des Télécommunications; union internationale des télécommunications. Sous l'effet de la télécopie et de la télé-impression, puis de l'édition de journaux à domicile, les télécommunications (automatisées) se substitueront aux services postaux dont les effectifs fondront inévitablement (Le Nouvel Observateur, 22 mai 1978, p. 44, col. 1).Les chiffres varient selon qu'il s'agit des Postes ou des Télécom, mais il est clair que les centres de tri seront plus touchés que les centraux téléphoniques. 1 200 à 1 700 suppressions d'emploi dans les Postes, selon les syndicats (Libération, 11 sept. 1984, p. 11). REM. Télécommunicant, subst. masc.Personne qui utilise les télécommunications (supra B). Une histoire pour télécommunicants [à propos de la publication Hist. des télécommunications en France] (O1 Hebdo, 7 janv. 1985, p. 50). Prononc.: [telekɔmynikasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1904 (Nouv. Lar. ill., s.v. télégraphie: Télégraphie sans fil. Cette expression a été appliquée aux procédés de télécommunication basés sur l'émission et les propriétés de propagation des ondes hertziennes). Comp. de l'élém. télé-1* et de communication*. Bbg. Dorval (A.). Néol. et commun. Néol. Marche. 1980, no21, p. 95. − Dub. Dér. 1962, p. 32. − Gall. 1955, p. 287. − Urlich (M.). Fibres optiques. Néol. Marche. 1981, no27, p. 48. |