| TURBITH, subst. masc. A. − BOT. Turbith (végétal). Liseron asiatique dont on utilisait autrefois les racines pour leur propriété purgative. (Dict. xixeet xxes.). Le turbith entre dans la préparation de la teinture de Jalap composée, appelée également « eau-de-vie allemande » (Lar. Méd.t. 31972). B. − CHIM. ANC. Turbith minéral. ,,Sulfate mercurique basique`` (Duval 1959). Turbith nitreux. ,,Précipité blanc formé par hydrolyse du nitrate de mercure`` (Duval 1959). Turbith noir. ,,Nitrate de mercure et d'ammonium`` (Duval 1959). Prononc. et Orth.: [tyʀbit]. Att. ds Ac. 1762-1878. Plur. des turbiths. Étymol. et Hist. 1. xiiies. turbit bot. (Simples médecines, éd. P. Dorveaux, § 1130); xves. turbith (Grant herbier, éd. G. Camus, § 488); 1814 turbith végétal (Nysten); 2. a) 1684 turbit minéral (Furetière, Essais d'un dict. universel); b) 1787 turbith nitreux (Guyton de Morveau, Lavoisier, Berthollet et De Fourcroy, Méthode de nomencl. chim., Paris, 1789, p. 141). Empr. à l'ar.turbid « turbith », et celui-ci à une lang. de l'Inde, cf. p. ex. hindi tarbud (d'apr. FEW t. 19, p. 190a), du skr. tripuṭa « triple; turbith (Convolvulus Turpethum) » ou trivṛitā
« turbith (Ipomoea Turpethum) » (M. Monier-Williams, A Sanskrit English Dict.). |