| TURBINÉ, -ÉE, adj. SC. NAT. En forme de toupie, de cône. − [En parlant d'un élément végét.] Racine turbinée. Le calice monophylle et turbiné (...) de la mandragore (Nodier, Fée Miettes, 1831, p. 184). − [En parlant d'un coquillage] Dans tous ces animaux, sa forme est celle que les conchyliologistes nomment turbinée, c'est-à-dire en cône arrondi ou bombé (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 467). Prononc. et Orth.: [tyʀbine]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1541 anat. « qui est en forme de toupie, de cône » (J. Canappe, Anatomie du corps humain [trad. de Galien] ds La Presse méd., t. 57, p. 579); 1564 [éd.] sc. nat. « id. (d'une coquille) » (Rabelais, Le Cinquiesme Livre, éd. Ch. Marty-Laveaux, chap. 42, p. 161). Empr. au lat. d'époque impérialeturbinatus « de forme conique », dér. de turbo, turbinis « tourbillon, toupie »; a été repris par les botanistes et les naturalistes en général, cf. Lindsey ds Stearn, Botanical Latin, p. 320. |