| TUNER, subst. masc. RADIO, TÉLÉVISION A. − Préamplificateur accordé, dans un récepteur de radio ou de télévision. Tuner cassette; tuner digital, programmable. Amplificateur « Quad », son préamplificateur correcteur et ses tuners AM et FM (Revue du son, déc. 1956, 284 ds Höfler Anglic. 1982). B. − P. ext. Récepteur sans amplificateur ni haut-parleur, constituant un des éléments d'une chaîne de haute fidélité. Une chaîne radio-libre pour profiter au maximum de la FM? D'accord! Mais pour que ça vaille le coup, il faut un super tuner et un ampli costaud (Actuel, nov. 1982, p. 22). − En compos. En stéréo évidemment et tenant dans la poche. Ce sont les derniers accessoires du Walkman qui désormais est équipé d'un radio-tuner FM (Cosmopolitan, janv. 1983, p. 76, col. 1).Le boîtier à infrarouges (...) permet le contrôle simultané du magnétoscope et du tuner-minuterie (Le Monde dimanche, 24 avr. 1983, p. XI, col. 5). Prononc. et Orth.: [tynœ:ʀ], [-nε:ʀ]. Plur. des tuners. Étymol. et Hist. 1956 « unité de détection et de préamplification d'un signal radiofréquence » (Revue du son, loc. cit.). Empr. à l'angl.tuner désignant le dispositif de variation de fréquence d'un appareil récepteur d'ondes hertziennes (1902 ds NED Suppl.) et plus spéc. l'unité séparée de détection et de préamplification du signal, dér. du verbe to tune « accorder » d'où « ajuster précisément à la réception d'une fréquence », issu du subst. tune « ton, tonalité » var. de tone apparenté au fr. ton3*. L'Arrêté du 24 janv. 1980 recommande l'empl. du terme syntoniseur pour désigner ce dispositif (Lang. fr. 1985, no1468, p. 41). |