| TUMULUS, subst. masc. ARCHÉOL. Grand tertre, amas de terre ou de pierres de diamètre plus ou moins large et en forme de cône ou de pyramide, élevé au-dessus d'une sépulture royale ou collective. Synon. cairn.Grand, mystérieux tumulus. Nous distinguons les tumulus ou petits monticules coniques que la tradition assigne comme les tombeaux de Patrocle et d'Hector (Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 336).Cet après-midi à Lygnarungshoge, non loin d'ici, pour voir un grand tombeau de l'âge de bronze. Le tumulus est dans un champ, au bord d'un chemin qui serpente à travers les blés (Green, Journal, 1938, p. 141).V. galgal ex. de Stendhal, gangue A ex. de Beauvoir et monnaie A ex. de France.− P. anal. Tertre artificiel, butte. Un tumulus d'amendement fait de couches alternées de fumier et de fine terre de Mutigny, projetait une ombre carrée où le chemineau tenté s'assit (Hamp, Champagne, 1909, p. 115). Prononc. et Orth.: [tymylys]. Att. ds Ac. dep. 1835. Plur. inv., supra, plur. lat., tumuli ds Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 89. Étymol. et Hist. 1811 (Chateaubr., Itin., part. 1 ds Littré); cf. 1827 (Id., Voy. Amér. et Ital., t. 1, p. 106). Mot lat. signifiant « éminence, élévation, tertre; tombeau de terre amoncelée », dér. de tumere « être gonflé, enflé ». Fréq. abs. littér.: 51. Bbg. Archit. 1972, p. 148. |