| TSARINE, TZARINE, subst. fém. HIST. Épouse du tsar, souveraine de Russie de son chef. Des feux cristallisés tels que reine ou tzarine N'en a jamais paré son front ni sa poitrine (Dierx, Poèmes, 1864, p. 11).La tsarine Maria Feodorovna, femme de Paul IerPetrovitch, s'offrit une énorme vaisselle du plus beau vermeil, sortie des ateliers de Biennais (Grandjean, Orfèvr. XIXes., 1962, p. 15).REM. Czarine, subst. fém.,var., vieilli. C'était le temps où Catherine (...) prenait après le meurtre de Pierre, la couronne de czarine (A. France, Génie lat., 1909, p. 213). Prononc. et Orth.: [tsaʀin], [dza-]. Ac. 1740-1835: czarine; 1878: czarine, tsarine; 1935: tsarine. Littré: tsarine et en vedette de renvoi czarine (forme en ts- considérée comme seule exacte). Lar. Lang. fr.: tsarine ou tzarine ,,Rem. En Pologne, la femme du czar est la czarine``. Rob. 1985: tsarine ,,on écrit aussi tzarine``, en outre, une vedette de renvoi de czarine à tsarine. V. tsar. Étymol. et Hist. 1717 Czarine (Lettre inédite du prince Antoine Ierde Monaco à M. le Cardinal Gualterio ds Mél. Dauzat, p. 31); 1721 tzarine, tsarine (Trév.). Dér. de tsar*; suff. -ine, v. -in, peut-être sous l'infl. de l'all. (c)zarin « id. », dér. de l'all. Zar « tsar » d'apr. les formes fém. kaiserin, königin, de kaiser, könig; cf. les formes empr. au russe Czarissa et Czaritsa « id. » 1679 ([A. Des Barres], Relation curieuse de l'estat present de la Russie, traduite d'un auteur anglois, Paris, pp. 22 et 150 [privilège de 1678] ds Mél. Dauzat, p. 31). Bbg. Mél. Wartburg (W. von) t. 2, 1968, p. 445. |