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TSÉ-TSÉ, subst. fém. inv.
ENTOMOL. Mouche d'Afrique, du genre Glossine, dont certaines espèces transmettent la maladie du sommeil. La température n'est pas élevée (elle ne dépasse pas 32 degrés), mais l'air est chargé d'électricité, de moiteur, de tsé-tsé et de moustiques (Gide, Voy. Congo, 1927, p. 708).La maladie du sommeil est très répandue dans les populations de l'Afrique tropicale. Nepveu (1890) décela dans le sang des malades la présence d'un parasite de la classe des Flagellés, le Trypanosome. En 1895, Bruce montra que ce Protozoaire est inoculé à l'homme par la piqûre d'une mouche, la Tsé-Tsé Glossina palpalis (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 416).
− En appos., cour. Mouche tsé-tsé. Il est apparu qu'il y avait une réelle correspondance entre les parties de l'Afrique où se révèle cette maladie et celles sur lesquelles règne la mouche tsé-tsé (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p. 288).
− Maladie de la tsé-tsé. Trypanosomiase africaine transmise par une mouche du genre Glossine qui atteint surtout les chevaux, les ruminants et les chiens, l'homme lui étant réfractaire (d'apr. Garnier-Del. 1989, s.v. nagana).
Prononc. et Orth.: [tsetse]. Att. ds Ac. 1935. Inv. (Lar. Lang. fr. et A. Jacobs ds Rob. 1985). Soud. tsétsé, v. prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990, p. 16, col. 1. Étymol. et Hist. 1853 tsetsé (D'Escayrac de Lauture, Le Désert et le Soudan, p. 309). Mot bantou. Fréq. abs. littér.: 19. Bbg. Colin Mots exot. 1986, p. 147. − Quem. DDL t. 10, 12, 15.