| TROLLEY, subst. masc. ,,Dispositif de contact électrique, composé d'un organe mobile et d'une perche fixée à un véhicule, servant à transmettre au moteur le courant d'un câble conducteur`` (Rey-Gagnon Anglic. 1980). L'emploi des fils nus doit (...) être proscrit des puits et des galeries de mines, et ne peut être toléré que (...) dans les transmissions par trolleys à des appareils mobiles comme les locomotives (Haton de La Goupillière, Exploitation mines, 1905, p. 628).Ils prennent pour venir un tramway cahotant dont le trolley sillonne le ciel de poussière, et parfois avec une grande claque la perche saute et tout s'arrête (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 16).Prononc. et Orth.: [tʀ
ɔlε]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1892 « dispositif servant à transmettre le courant électrique d'un câble aérien à un véhicule de transport en commun à moteur électrique » (L'Électricien, 19 mars, 199b ds Höfler Anglic.); 2. 1904 « petit chariot roulant le long d'un câble » (Nouv. Lar. ill.). Empr. à l'angl.trolley « chariot, petit chariot étroit » (1823 ds NED) et « dispositif qui voyage au bout d'une perche le long d'un câble pour capter le courant électrique fourni à un véhicule électrique » (1891, ibid.) et désignant, p. méton., un véhicule muni d'un tel dispositif (ibid.). Trolley est dér. de to troll « aller çà et là, rouler, déplacer, faire rouler » d'orig. incertaine et que NED et Klein Etymol. supposent apparenté au fr. trôler, troller*. Bbg. Ball (R. V.). Nouv. dat. pour le vocab. de l'automob. Fr. mod. 1975, t. 43, p. 57. − Bonn. 1920, pp. 160-161. − Quem. DDL t. 5. |