| TROCHISQUE, subst. masc. A. − MÉD., PHARM. 1. ,,Autrefois, préparation pharmaceutique médicamenteuse en forme de tablette (parfois aussi conique, cubique, pyramidale, etc.), se distinguant de la tablette vraie par l'absence du sucre`` (Méd. Biol. t. 3 1972). C'est l'absence de sucre dans les trochisques qui les distingue des tablettes (Littré). 2. ,,Préparation pharmaceutique de forme conique (...) constituée par des substances aromatiques incorporées dans du mucilage et desséchées, et destinée aux fumigations par combustion`` (Méd. Biol. t. 3 1972). B. − PEINT. Pastille ou tablette de couleur broyée et séchée, vendue collée sur un papier. Le précipité [de carbonate de plomb neutre dit blanc d'argent] (...) est moulé en trochisques, forme sous laquelle on le livre (Coffignier, Coul. et peint., 1924, p. 168). C. − CÉRAM. Petit motif collé en relief sur une poterie. V. pastillage ex. de Al. Brongniart. Prononc. et Orth.: [tʀ
ɔ
ʃisk]. Lar. Lang. fr. [-kisk]. Ac. 1762-1878: trochisques, subst. masc. plur. Étymol. et Hist. 1426 trocisque (Olivier de La Haye, Poeme de la grant peste, 2798 ds Gdf. Compl.); 1539 trochisques (J. Canappe, 5eLivre de la Méthode Thérapeutique, p. 82 ds Fr. mod. t. 19, p. 20). Empr. au lat. de l'époque impérialetrochiscus « pastille ronde; pilule », transcr. du gr. τ
ρ
ο
χ
ι
́
σ
κ
ο
ς, même sens, dér. de τ
ρ
ο
χ
ο
́
ς « roue ». |