| TRANSFIXION, subst. fém. CHIR. ,,Technique d'amputation consistant à transpercer les tissus mous en allant aussi près de l'os que possible et à les sectionner ensuite en partant de la profondeur vers la surface`` (Méd. Biol. t. 3 1972). L'ancienneté des phénomènes douloureux, leur apparition brusque ou progressive, l'intensité de ces phénomènes, le type de la douleur: aiguë et passagère, sourde et lancinante, sensation d'étau de broiement ou de transfixion (Quillet Méd.1965, p. 336).− P. métaph. La pitié haute et surnaturelle, qui assume le remords des implacables, paraît être la transfixion la plus douloureuse (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 237). Prononc.: [tʀ
ɑ
̃sfiksjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1858 chir. (Littré-Robin). Dér. sav. du lat. transfixum, supin de transfigere « transpercer », lui-même comp. de trans (v. trans-) et de figere « ficher, percer ». Bbg. Quem. DDL t. 8. |