| TRACTUS, subst. masc. A. − ANAT., PHYSIOL. Ensemble d'organes qui constituent un appareil. Tractus gastro-intestinal, uro-génital. Les voies respiratoires sont moins peuplées de microbes que le tractus digestif (Calmette, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 119).Quand une vache a simultanément deux veaux de sexes opposés (...) la femelle est ordinairement stérile (...). De plus, le tractus génital est anormal, avec des caractères plus ou moins masculins (Caullery, Embryol., 1942, p. 123). B. − HISTOL. Ensemble de filaments ou faisceaux de fibres conjonctives ou nerveuses situés à la surface ou dans l'épaisseur d'un organe. Tractus fibreux. La loi a utilisé le terme très imparfait de fluxion périodique pour désigner une inflammation de type exsudatif du tractus uvéal de l'œil avec tendance à la récidive, aboutissant presque toujours à la cécité (Brion, Jurispr. vétér., 1943, p. 264). C. − NEUROL. Ensemble de fibres nerveuses reliant deux formations du système nerveux central. Les cavités ainsi constituées entre ces tractus ou travées sont remplies par le liquide céphalo-rachidien (Quillet Méd.1965, p. 323). REM. Tracto-, élém. de compos. tiré du subst. tractus,entrant dans la constr. de subst.: Tractotomie, subst. fém.,chir. Section chirurgicale d'un faisceau de fibres nerveuses du système nerveux central, vectrices de la motricité, ou de la sensibilité thermo-algique, au niveau du pédoncule ou au niveau du bulbe. Tractotomie pyramidale, mésencéphalique ou pédonculaire (Méd. Flamm.1975).Tractotomie trigéminale. Section de la racine sensitive du nerf trijumeau visant à combattre une névralgie faciale rebelle (d'apr. Méd. Biol. t. 3 1972). Prononc.: [tʀaktys]. Étymol. et Hist. 1867 « ensemble de fibres (ou d'organes) qui se font suite » (P. Aronssohn, trad.: R. Virchow, Pathologie des tumeurs, I, p. 357 ds Quem. DDL t. 8). Mot lat. tractus, -us « traînée » de « action de traîner » formé sur le supin tractum de trahere, v. traire. Bbg. Quem. DDL t. 10. |