| TORMENTILLE, subst. fém. BOT. Plante herbacée vivace de la famille des Rosacées, variété de potentille, commune dans les bois et les prés, caractérisée par une tige ramifiée, par des feuilles sessiles, digitées et dentées, par de petites fleurs jaunes, solitaires, à l'aisselle des feuilles, et dont le rhizome, contenant du tanin et une matière colorante rouge, est utilisé comme astringent. On pourra rendre les lavemens légèrement astringens avec la décoction de racine de tormentille (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 385(0)). Prononc. et Orth.: [tɔ
ʀmɑ
̃tij]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1314 (Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, no1799). Empr. au lat. médiév.tormentilla «id.» 1250 ds Latham, dér. dimin. de tormentum (v. tourment), à cause des propriétés curatives de cette plante; cf. l'a. m. fr. tormentine «id.» ca 1270 (Et. G. Paris, 266 d'apr. FEW t. 13, 2, p. 44a) − 1530, Palsgr., p. 284: tourmentine, et le lat. tormina «mal de ventre». |