| TOPINAMBOUR, subst. masc. BOT. Plante vivace de la famille des Composées, caractérisée par des racines formant des tubercules, par une haute tige droite, par des feuilles lancéolées, dentées, rugueuses, par des fleurs terminales, radiées, jaunes et brunes. Synon. sc. hélianthe* tubéreux.Je lui conseillais de planter des topinambours pour ses porcs: « Oh! non, monsieur, répondit-il, des pommes de terre (...) » (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p. 148).− P. méton. Tubercule de cette plante, utilisé pour l'alimentation animale et parfois humaine. L'ère des restrictions avait commencé (...). Ma mère confectionnait des omelettes sans œufs et des entremets à la margarine, où la saccharine remplaçait le sucre; elle nous servait (...) de tristes légumes: crosnes, topinambours, bettes, artichauts de Jérusalem (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 64). Prononc. et Orth.: [tɔpinɑ
̃bu:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1618 plur. toupinambaux (M. Lescarbot, Hist. de la Nouv. France, p. 933 ds Gdf. Compl.); 1658 topinambour (G. Patin, Lettre du 29 oct. ds l'Union médicale, 12 sept. 1876 ds Littré Suppl.). De topinambou* (aussi topinambour) parce que l'on croyait que cette plante était originaire du Brésil (alors qu'elle vient de l'est de l'Amérique du Nord). Voir Fried. |