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* Dans l'article "TONTURE2,, subst. fém."
TONTURE2, subst. fém.
MARINE
A. − Vx. Manière dont les préceintes d'un navire se relèvent. (Dict. xxes.).
B. − Courbure longitudinale du pont d'un navire entre l'étrave et l'étambot dont le point le plus bas se trouve au milieu du pont pour faciliter l'écoulement de l'eau. Le canot placé en travers de l'avant, excédait de sept ou huit pieds la largeur du vaisseau, qui avait d'ailleurs une tonture très-ordinaire, une poupe plate avec deux petites fenêtres (Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 2).Mess Lethierry, absolument comme le duc de Vivonne, appelait la courbure concave des ponts la tonture (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 88).
REM.
Tonturé, -ée, adj.[En parlant d'un navire] Qui a une courbure longitudinale. Un bateau d'une quarantaine de mètres [la galère] très ras sur l'eau, à la carène extrêmement fuselée et façonnée, tonturé fortement, c'est-à-dire se relevant de l'arrière (La Varende, Tourville, 1943, p. 35).
Prononc.: [tɔ ̃ty:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1667 « rang de planches dans le revêtement du bordage à l'extérieur d'un vais-seau pour affermir la liaison des tillacs » (Fournier Hydrographie, p. 12); 2. 1691 « manière dont se relèvent les préceintes d'un vais-seau » (Ozanam, p. 275); 3. id. « courbure des ponts d'un navire légèrement relevés aux extrémités » (ibid., p. 287). Orig. obsc., le rattachement à tonture1* étant très douteux; dans cette hyp., on pourrait en rapprocher le synon. angl. sheer (1691, NED), var. de shear « tonte, coupe », cette dénom. faisant en ce cas réf. à la ligne incurvée du navire vu en coupe, en section verticale, v. NED, s.v. sheer2; FEW t. 13, 2, p. 27a, note 8.