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THAÏLANDAIS, -AISE, adj. et subst.
De Thaïlande.
A. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui est originaire de ce pays ou qui y habite. Musiciens, acteurs, danseurs, acrobates et chanteurs à la fois, les membres de ces troupes sont des Siamois (comme on disait encore quand je les ai vus), ou, comme on dit aujourd'hui, des Thailandais, recrutés dans la population paysanne (Cuisinier, Danse sacrée, 1951, p. 18).Si, pour décrire leur pays, les Français évoquent volontiers un hexagone et les Italiens une botte, les Thaïlandais, eux, aiment à parler d'une orchidée ou d'une tête d'éléphant (M. Hoàng, La Thaïlande et ses populations, 1976, p. 15).
− [P. méton.] Dans les milieux autorisés thaïlandais, on estime qu'il est difficile que le conflit actuel entre le Thaïland et l'Indochine puisse se résoudre sans une victoire militaire (L'Œuvre, 21 janv. 1941).
B. − Adj. [En parlant de choses]
1. Qui appartient à ce pays; de ce pays. Cuisine thaïlandaise. Le jeu difficile de la flexibilité et de l'équidistance diplomatique entre Washington et Pékin rend malaisée la politique intérieure de la capitale thaïlandaise (M. Hoàng, La Thaïlande et ses populations, 1976, p. 227).
2. [Avec une valeur caractérisante] Massage thaïlandais, à la thaïlandaise. Pratique érotique sous forme de massage, effectuée par de jeunes femmes souvent d'origine asiatique. Malmö est submergée par la libération de la pornographie. Les sex-shops fleurissent à chaque coin de rue. Massages à la thaïlandaise ou à la suédoise (L'Express, 11 oct. 1980, p. 181, col. 3).
Prononc. et Orth.: [tajlɑ ̃dε], fém. [-ε:z]. Formes avec et sans tréma. Étymol. et Hist. 1941 (L'Œuvre, loc. cit.). Dér. de Thaïlande, nom de pays; suff. -ais*.