| TÉRAPHIM,(TERAPHIM, TÉRAPHIM) subst. masc. plur. [Dans la Bible] Petites figurines représentant des génies domestiques comparables aux pénates ou aux dieux lares (Gen. XXXI, 19-42) ou statues de taille humaine (I Sam. XIX, 13-16); objets divinatoires (Zach. X, 2) dont l'usage, d'abord simplement constaté, est plus tard condamné (II Rois 23, 24) (d'apr. Dheilly 1964). Chaque famille avait ses pénates ou téraphim, sortes de grandes spatules en bois grossièrement sculptées qui, affublées de couvertures de laine, avaient l'apparence d'hommes (Renan, Hist. peuple Isr., t. 1, 1887, p. 298).[Josias] proscrivit les nécromanciens, les teraphim et les idoles de toutes sortes [2 Rois 23, 24] (A. Lods, Les Prophètes d'Israël, 1950, p. 158).Prononc. et Orth.: [teʀafim]. Lar. Lang. fr.: téraphim ou théraphim. Étymol. et Hist. 1605 Theraphim, Theraphins (Le Loyer, Spectres, 745 B ds Fonds Barbier: les Theraphim ou Theraphins qu'avoient les Hebrieux); 1736 téraphins (Bibl. britannique, VII, 322, ibid.: à peine une famille [...] qui n'eût de ces images sous le nom de téraphins); 1776 Téraphim (Voltaire, La Bible enfin expliquée, p. 255: des Téraphim). Empr. à l'hébr. bibliqueterāphι
̄m « statues d'idoles; dieux domestiques ». |