| TER, adv. A. − [Après un numéro d'ordre, en partic. un numéro d'immeuble] En étant précédé de deux autres de la même catégorie. Mademoiselle Émilie Foulbeuf, modiste, Belgrave Square, 2 ter, à Londres (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 689).Le livret matricule des officiers est du modèle 4 ter (Lubrano-Lavadera, Législ. et admin. milit., 1954, p. 68). B. − MUS. [À propos de l'exécution d'une partie d'un morceau de mus. ou d'un refrain de chanson] Trois fois. Quand il chante, Sido l'écoute malgré elle, et ne l'interrompt pas... « Les rendez-vous de noble compagnie Se donnent tous dans ce charmant-ant séjour, Et doucement on y passe la vie (bis) En célébrant le champagne et l'amour! (ter) » (Colette, Sido, 1929, p. 87). Prononc. et Orth.: [tε:ʀ]. Homon. taire, terre. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1842 indique qu'une musique, un refrain, doit être exécuté ou répété trois fois (Ac. Compl.); 2. 1859 placé après un numéro indique que celui-ci est précédé de deux autres semblables (Ponson du Terr., loc. cit.). Mot lat. ter « trois fois », de tres « trois ». Fréq. abs. littér.: 34. |