| TÉPIDARIUM,(TEPIDARIUM, TÉPIDARIUM) subst. masc. ANTIQ. ROMAINE. Pièce voûtée des thermes romains, chauffée modérément et servant de salle de soins et de repos, située entre le caldarium et le frigidarium. Un frigidarium [dans les thermes de Caracalla] où la piscine pouvait contenir à la fois cinq cents baigneurs; un tépidarium, un caldarium d'égale taille, nés de la folie de l'énorme (Zola, Rome, 1896, p. 118).Quand il [le Romain] s'était ainsi nettoyé et séché, il revenait sur ses pas, s'arrêtait dans le tepidarium pour ménager la transition, et, finalement, courait se plonger dans la piscine d'eau froide du frigidarium (Carcopino, La Vie quotidienne à Rome, 1939, p. 302).Prononc. et Orth.: [tepidaʀjɔm]. Littré: tepidarium; Lar. Lang. fr., Rob. 1985: tepidarium, tépidarium. Prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990, p. 18: un tépidarium, plur. des tépidariums. Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t. 16). Mot lat. d'époque impériale, neutre subst. de l'adj. tepidarius « relatif à l'eau tiède, aux bains tièdes », dér. de tepidus « tiède » (v. ce mot). |