| TCHÉCOSLOVAQUE, adj. et subst. A. − (Celui, celle) qui est originaire de Tchécoslovaquie ou qui y habite. L'Europe rentrera en guerre de par ce que le général Buat appelle « les fièvres danubiennes ». Il suffit de voir la carte. Ces Tchécoslovaques, notamment, qui nécessairement ne peuvent respirer que du côté de... (Barrès, Cahiers, t. 12, 1919, p. 231). B. − 1. Qui est propre à ce pays. Avec la crise, la chaussure n'allait pas fort et l'article tchécoslovaque gâtait les prix (Aymé, Mais. basse, 1934, p. 148). − POL. [P. allus. hist. au « Printemps de Prague » et à la répression qui suivit] Son contenu [d'un manifeste] est détonant, dans la grisaille de la « normalisation » tchécoslovaque (Le Point, 31 janv. 1977, p. 47, col. 1).Dans tous les domaines de la vie quotidienne, le « modèle tchécoslovaque » pratique ainsi la persuasion invisible et manie la matraque enveloppée de laine (Le Nouvel Observateur, 22 oct. 1979, p. 29, col. 3). 2. Subst. masc. sing., LING. ,,Ensemble de dialectes du slave occidental formé du tchèque et du slovaque`` (Lar. encyclop.). Prononc.: [tʃ
εkɔslɔvak], [tʃe-]. Étymol. et Hist. 1900 adj. tchèque-slovaque (L. Leger, in Les Tchèques au XIXesiècle, p. 18 et passim ds Quem. DDL t. 26: le congrès [slave de Prague, 1848] se divisa en trois sections: Tchèque-slovaque, polono-russe et sud-slave); 1916 géogr. subst. Tchéco-slovaque (L. Niederle, La Race slave, p. 100 et passim (2eéd.), ibid.); 1964 subst. masc. ling. (Lar. encyclop.) Formé de l'élém. tchéco-, de tchèque* et de slovaque*. Cf. la forme tchekho-slave adj. et subst. « (celui) qui habite la Tchécoslovaquie » av. 1851 (C. Robert, Le Monde slave, vol. 1, p. 68 ds Quem. DDL t. 26), encore en 1922 (A. Mazon ds R. Ét. slaves, t. 2, p. 312: ethnographie tchéko-slave). Fréq. abs. littér.: 24. Bbg. Quem. DDL t. 12, 15, 26. |