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* Dans l'article "TAPIS,, subst. masc."
TAPIS, subst. masc.
A. − [Désigne une étoffe]
1. Vieilli. Panneau d'étoffe ouvragé que l'on pose sur un meuble, un mur ou un sol. Tapis de basse, de haute lice; tapis d'Aubusson, des Gobelins. Et l'on a tendu sous le grand porche Une tapisserie où Blanche d'Est, jadis, a brodé trois héros (...). Ce tapis autrefois ornait la grande chambre; Au dire des vieillards, l'effrayant roi sicambre, Witikind, l'avait fait clouer en cet endroit De peur que dans leur lit ses enfants n'eussent froid (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 527).
Tapis de muraille. (Dict. xixeet xxes.). Synon. de tapisserie (v. ce mot A).
Tapis de Turquie, façon Turquie. Tapis de haute laine en provenance de Turquie. Le mari avait déjà assassiné un chef des eunuques du harem, avant de venir vendre des tapis de Turquie sur le quai de la Fraternité (Miomandre, Écrit sur eau, 1908, p. 50).
2. Panneau plus ou moins épais de fibres d'origine animale, végétale ou synthétique, nouées ou tissées selon divers procédés, que l'on pose sur le sol pour le confort et la décoration. On peut classer les tapis à points noués de la façon suivante: 1 Les tapis ras ou à poils courts et serrés, généralement en soie; 2 Les tapis à poils longs ou haute laine; 3 Les tapis à fond plat apparent en matières diverses (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 119):
1. ... elles nous reçurent dans un vaste salon voûté, éclairé par une coupole, et rafraîchi par un bassin d'eau courante; elles étaient assises sur un divan semi-circulaire qui régnait au fond de la salle; tout était couvert de riches tapis, et les tapis couverts eux-mêmes de narguilés, de pipes, de vases de fleurs et de sorbets. Lamart., Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 269.
SYNT. Tapis ancien, bariolé, bon marché, éclatant, épais, moelleux, précieux, ras, velouté, velu; tapis chinois, persan, russe; tapis d'Iran; tapis de soie, de laine, de coton; tapis exécuté à la main, tissé à la machine, tapis cloué; assis, couché sur le tapis; étendre, rouler, dérouler un tapis; battre, brosser, secouer un tapis.
Tapis d'Orient. Tapis le plus souvent noué (nœud persan ou nœud turc), provenant principalement de Turquie, d'URSS, d'Iran, d'Afghanistan, d'Inde ou de Chine. Les tapis d'Orient, plus anciens et plus nombreux. L'orient semble bien être le berceau de la fabrication de ce genre de tapis (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 118).
Tapis de prière. Petit tapis utilisé par les musulmans pour la prière. Mahomet, dit-on, avait un tapis de prière sur lequel il s'agenouillait (Barrès, Cahiers, t. 13, 1921, p. 223).
[Dans les contes orientaux] Tapis magique, volant. Tapis capable de transporter des personnes dans les airs. Les distances sont peu de chose; l'homme les franchit comme en un rêve, sur le tapis magique, ou bien emporté par des dragons volants (Alain, Propos, 1921, p. 291).[Dans un cont. métaph.] Jean a un tapis volant. Quand autrefois s'élevait entre nous l'amour trop grand, puis l'indifférence trop grande, Jean montait sur un tapis, et s'envolait (Giraudoux, Sodome, 1943, i, 1, p. 39).
Marchand de tapis. Personne qui vend des tapis. Le sieur Duplan, marchand de tapis, m'a écrit hier une lettre pathétique où il me supplie de lui envoyer de l'argent avant la fin de ce mois (Flaub., Corresp., 1870, p. 238).Au fig., péj. V. marchand I B 1 d γ.
Au fig. Dérouler le tapis rouge. Accueillir quelqu'un avec beaucoup d'honneur. Conscient de l'intérêt économique du projet, le gouvernement espagnol n'a pas hésité à dérouler le tapis rouge sous les pieds des représentants de la firme américaine (Le Monde aujourd'hui, 17-18 févr. 1985, p. xiii, col. 2).
3. Pièce de tissu (laine, soie, coton,...) que l'on pose sur un meuble, un objet. Cette salle à manger où je travaille et qui est, à elle seule, toute la France que je reconnais, avec son tapis de table, ses gros cadres dorés, et dans une vitrine, le service auquel on ne touche jamais (Green, Journal, 1945, p. 236).La majorité de la population devait se contenter comme au XVIesiècle, d'une table recouverte d'un tapis de bure ou de toute autre étoffe plus légère (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 66).
Châle-tapis. V. châle ex. de Menon, Lecotté.
Tapis de selle. Couverture placée sous la selle du cheval pour éviter les échauffements. Ils lui mettent son premier harnachement pour aller travailler: la bride, le torchonnom vulgaire du tapis de selle (Zitrone, Courses, 1962, p. 226).
a) Tapis vert. Pièce de drap vert qui recouvre une table de travail, une table de conférence; p. méton., table autour de laquelle se tient une réunion de personnes qui délibèrent, qui traitent une affaire. Obtenir la protection d'un des ministres influents, d'une des douze ou quinze cartes qu'une main puissante mêle depuis seize ans sur le tapis vert de la table du conseil (Balzac, Cous. Pons, 1847, p. 165).Si par hasard certains désaccords disparaissent autour des tapis verts dans la sérénité du plan régional ou du plan national, ils subsisteront à l'intérieur de chaque entreprise (Wilbois, Comment fonct. entr., 1941, p. 58).
Loc. verb. fig.
Être (revenir) sur le tapis. Être (à nouveau) l'objet d'une discussion. Après quelques phrases banales échangées, l'événement du jour fut sur le tapis (Balzac, Employés, 1837, p. 272).Au mois de mars, le complot revint sur le tapis (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p. 218).
Jeter, mettre, remettre, tenir,... qqc. sur le tapis. Soumettre (à nouveau) quelque chose à un examen collectif, à une discussion. Arrivé chez Arnauld au faubourg Saint-Jacques, et y trouvant assez nombreuse compagnie de théologiens, il mit la question sur le tapis (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 5, 1859, p. 484).J'attendais le moment propice pour jeter le nom de Breton sur le tapis (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1920, p. 482).
Amuser le tapis. Parler pour amuser, ou distraire l'attention de l'assemblée. Le chambellan exprime à Méphistophélès l'impatience du souverain. Réduit à un rôle secondaire, le Diable semble ici chargé d'amuser le tapis en attendant le retour de l'illustre magicien (Nerval, Sec. Faust, Examen analytique, 1840, p. 208).La vie littéraire et même la vie de l'esprit est parfaitement nulle ici et partout. La naïveté gagne du terrain. Voltaire se meurt. Les centenaires amusent le tapis (Valéry, Lettres à qq.-uns, 1945, p. 188).
b) JEUX. Tapis vert ou, absol., tapis. Pièce de drap (généralement vert) qui recouvre une table de jeux; p. méton., table de jeux. Déposer sa mise sur le tapis; le tapis de la roulette, du baccara. Un joueur n'est pas nécessairement stupide, mais dès qu'il approche du tapis vert il semble perdre tout bon sens (Jeux et sports, 1967, p. 477):
2. − Mais que pouvons-nous avec vingt louis? − Aller au jeu. Je frissonnai. − Ah! reprit-il en s'apercevant de ma pruderie (...) tu as peur d'un tapis vert! − Écoute, lui répondis-je, j'ai promis à mon père de ne jamais mettre le pied dans une maison de jeu. Non seulement cette promesse est sacrée, mais encore j'éprouve une horreur invincible en passant devant un tripot... Balzac, Peau chagr., 1831, p. 173.
Le tapis brûle. Quelqu'un a oublié de déposer sa mise. (Dict. xixeet xxes.).
Faire tapis. Au pocker, étaler ses cartes sur la table, montrer son jeu. Après plusieurs passes, mon voisin relance de dix mille (...) je ne les avais plus (...) je fais tapis en toute tranquillité (...) il étale un full aux as par les dames (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 31).
Tapis! [Au pocker, exclamation de celui qui engage un coup dans le restant de la masse]. (Ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985).
Loc. verb. fig. Jouer tapis. Mettre toutes ses chances en jeu (Ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985). Être tapis. Être sans ressource, démuni d'argent (d'apr. Le Breton 1960).
P. métaph. Cet incomparable Goethe dont nous observons le retour, au bout d'un siècle, au plus haut du ciel de l'esprit. En vérité, sur le tapis du monde, ce grand homme est un des coups les plus heureux que le destin du genre humain ait amenés (Valéry, Variété IV, 1938, p. 100).
En partic.
BILLARD. Drap vert tendu sur la surface et les bandes du billard. Crever le tapis. Gripothe, maître en l'art délicat de faire se heurter trois billes sur le vert tapis du billard, parla d'aller jouer la poule dans un café (Courteline, Ronds-de-cuir, 1893, p. 227).
CARTES. Petite pièce de drap sur laquelle on pose les cartes quand on joue. On fait une manille, comme tu vois. Il abattait ses cartes sur le tapis, cognant du poing, à chaque coup, entre les verres pleins de vin rouge (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 150).M. Brun: Ça commence bien. Il jette une carte sur le tapis. César: Je prends avec la dame (Pagnol, Marius, 1931, iii, 1ertabl., 6, p. 171).
P. méton., arg. Établissement de jeu clandestin; p. ext., bar, café louche. Descente [de police] sur descente dans les hôtels, les tapis et les bars (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 143).
B. − P. ext. [Désigne ce qui recouvre un sol]
1. Revêtement souple que l'on étend sur le sol pour le confort. Tapis de bain. Le linoleum est un excellent revêtement, bien supérieur aux nattes en sparterie, aux tapis en caoutchouc et autres revêtements (Croneau, Constr. nav. guerre, t. 1, 1892, p. 367).Dans les tentes turques et mongoles il y avait des peaux et des tapis de feutre en abondance (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 120).
En partic., rare. Petite pièce de fibres végétales dures, que l'on place devant la porte d'un appartement, d'une maison pour s'essuyer les pieds. Synon. paillasson, tapis-brosse.Il frottait ses souliers à boucles sur le tapis de la porte (Mussetds Le Temps, 1831, p. 62).
CAMPING. Tapis de sol. Partie de la tente en contact avec le sol qui isole de l'humidité. Généralement seules les chambres en sont pourvues, mais la mode se répand de prévoir un tapis de sol dans la salle de séjour, ce qui accroît le confort, mais aussi le prix (L. Montange, Le Camping, 1975, p. 81).
2. SPORTS. Revêtement de sol souple recouvrant l'aire où se pratiquent certains exercices, certaines activités sportives. La lutte gréco-romaine se pratique à mains plates et oppose deux lutteurs qui recherchent la victoire en « tombant » leur adversaire, c'est-à-dire en lui faisant toucher simultanément les deux épaules au tapis (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p. 170).Il s'agit de projeter l'adversaire sur le tapis (Comment parlent les sportifsds Vie Lang., 1954, p. 372).
a) CIRQUE, GYMN. [P. oppos. aux exercices qui se font avec des agrès] Le tapis. Ensemble des exercices d'assouplissement ou d'acrobatie réalisés sur un tapis; p. méton., ces exercices considérés comme une discipline. Des figures et des mouvements qui unissaient l'harmonie de la danse classique aux prouesses musculaires et aux audaces gymnastiques des athlètes du tapis (Arts et litt., 1935, p. 78-2).Les acrobates ont eu l'idée de réaliser à cheval les prouesses exécutées « au tapis », principalement les divers sauts et élévations (Hist. spect., 1965, p. 1523).
b) BOXE
Aller au tapis. Aller au sol, tomber sur un coup de l'adversaire. Envoyer son adversaire au tapis. L'envoyer au sol, l'abattre. Envoyer son adversaire au tapis pour le compte. Le mettre knock-out. Battu aux points, il y a un an, à Milan, par l'Italien, mais après l'avoir envoyé deux fois au tapis, Bruneau espère prendre sa revanche (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 8, col. 8).
Rester au tapis. Être blessé ou tué; au fig., être éliminé par la concurrence. Cette lutte au couteau entre fabricants américains, japonais, et européens de magnétoscopes en a laissé plus d'un au tapis, exsangue, ayant englouti des sommes colossales (Le Point, 18 déc. 1978ds Gilb. 1980).
3. TECHNOLOGIE
a) Revêtement de sol adapté aux problèmes techniques à traiter. Les chaussées étaient systématiquement pourvues de tapis imperméables à base de goudron ou de bitume (J. Thomas, Route, 1951, p. 306).On cherchera, en outre, à réduire ces filtrations, soit par des injections de différents produits destinés à créer un voile vertical aussi profond que possible, soit par un tapis horizontal en béton souple établi sous l'ouvrage (Thaller, Houille blanche, 1952, p. 47).
b) Tapis roulant. Bande mobile, métallique ou de caoutchouc, à mouvement continu qui sert au transport de personnes ou de charges. Un pylone de dix nouveaux monte-livres a été établi pour l'amenée des livres vers la salle de travail par un tapis roulant (Cain, Transform. B.N., 1959, p. 45).
Tapis roulant élévateur. Cette échelle est constituée par un tapis roulant élévateur. Le sel tombant du sommet prend la pente du talus d'éboulement et forme un tas à section triangulaire (Stocker, Sel, 1949, p. 25).
C. − P. anal.
1. Ensemble homogène qui recouvre le sol en rappelant l'aspect d'un tapis. Tapis de neige, de feuilles, d'herbes. Les petits des louves dans leurs jeux Se détachent tout noirs sur un plateau neigeux Où brillent sur le blanc tapis jonché de branches Des flaques de sang rose et des carcasses blanches (Banville, Exilés, 1874, p. 65).Là seulement où la rivière a pu, par ses déplacements successifs, étendre un tapis légèrement incliné d'alluvions, les champs, prairies et jardins ont trouvé place (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 66).
Tapis végétal. Ensemble de la végétation qui recouvre un sol. Autrefois, on cultivait un tapis végétal formé par une algue particulière (Stocker, Sel, 1949, p. 23).Les insectes dont les ravages ne sont plus compensés par l'ampleur et la vigueur d'un tapis végétal intact (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 387).
Tapis vert. Pelouse. Tout est, se montre, très pleine campagne, avec grands tapis verts bordés de haies encore sombres; ton sur ton (Larbaud, Journal, 1934, p. 325).
Tapis de mousse. Pied unique de mousse s'étalant sur une grande surface. Un filet d'eau claire coulant sans bruit sous un tapis de mousse (Sandeau, Sacs, 1851, p. 29).
HIPP. Raser* le tapis.
2. TECHN. MILIT. Tapis de bombes. Ensemble de bombes larguées à forte densité, suivant des intervalles réguliers, sur toute la surface d'un objectif. Le tapis se déroule avec une précision mécanique: une bombe tous les dix mètres, sur une zone qui couvre parfois plusieurs dizaines de kilomètres carrés (L'Express, 26 sept. 1965ds Gilb. 1980).
REM.
Tapis-plain, subst. masc.,région. (Belgique). Moquette recouvrant toute la surface d'une pièce. (Ds Davau-Cohen 1972, Hanse Nouv. 1983).
Prononc. et Orth.: [tapi]. Homon. (il se) tapit, tapi (formes de se tapir). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1160 « pièce d'étoffe, de tissu servant à l'ameublement, la décoration, en particulier servant à couvrir le sol » un tapiz Galacien (Enéas, 6116 ds T.-L.); fin xiies. .j. tapis (Raoul de Cambrai, 3455, ibid.); 1328 un tapi velu de Roumanie (Inv. de Clémence de Hongrie, p. 60 ds Gay); 1408 un tapiz de muraille (Arch. nat., P. 1189, ibid.); b) 1827 tapis magique (Stendhal, Armance, p. 150); 1876 tapis de prière (Gobineau, Nouv. asiat., p. 169); 2. a) ca 1485 « pièce de tissu recouvrant une table, un siège, un meuble » un tapis sur une escabelle (Mist. Vieux Testament, 34271, éd. J. de Rothschild, t. 4, p. 314); b) en partic. 1575 quinze tapis de table de drap vert (Inv. Château Montrond, 65); d'où tapis vert ou tapis « pièce de drap vert qui recouvre une table de travail, une table de conférence » cf. α) fin xvies. mettre qqc. sur le tapis « en débattre, en discuter » (Pasquier, 418 ds IGLF); 1676 « (d'une chose) » revenir sur le tapis (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 405); β) ca 1660 amuser le tapis « ne proposer à l'examen que des choses peu importantes » (Retz, IV, 294 ds Littré); en partic. 1840 « divertir la société en racontant ou en faisant des choses plaisantes » (Nerval, loc. cit.); 3. 1550 « ce qui recouvre entièrement une surface et par son aspect extérieur rappelle un tapis » un verd tapy sauvage (Du Bellay, L'Olive, LXXVII, 5 ds Œuvres poét., t. I, p. 92); 4. a) av. 1615 tapis vert « pièce de drap vert recouvrant une table de jeu » jouanz sur un tapis vert (Pasquier, 728 ds IGLF); 1690 le tapis brusle (Fur.); b) 1694 le tapis du billard (Ac., s.v. billard); 1765 tapis de billard (Encyclop. t. 15); 5. 1901 « revêtement de sol fait d'une matière souple, à l'intérieur ou à l'extérieur » (Ch. L. Philippe, Bubu de Montparnasse, Paris, éd. de la Revue Blanche, p. 107; en partic. a) 1903 lutte descendre au tapis (L'Auto, 5 déc. ds Petiot 1982); 1908 id. aller au tapis (Vie au Grand Air, 4 janv., ibid.); b) 1918 boxe renvoyer qqn au tapis par un uppercut (Auto, 4 avr., p. 2, col. 4 ds Esn. Poilu, p. 79). Empr. au gr. τ α π η ́ τ ι ο ν (dimin. de τ α ́ π η ς « tapis, couverture ») prononcé tapîtion à l'époque byz. Fréq. abs. littér.: 2 566. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 416, b) 5 406; xxes.: a) 4 148, b) 3 458. Bbg. Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 671. − Høybye(P.). Notes lexicol. et étymol. Fr. mod. 1968, t. 36, p. 64. − Quem. DDL t. 5, 10, 16, 38.