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TÉRÉBINTHE, subst. masc.
BOT. Pistachier résineux de la famille des Térébinthacées qui croît dans les régions chaudes et sèches et qui produit une résine appelée térébenthine de Chio. Elle habitait dans l'île de Cos une maison au penchant de la colline, qui, couverte de citronniers et de térébinthes, descendait vers la mer bleue (A. France, Lys rouge, 1894, p. 256).Une chaîne de petites montagnes noires, très sauvages, barrait l'horizon avec des rochers grecs sur lesquels se découpait le crépitement du branchage des arbousiers et des térébinthes (Giono, Angelo, 1958, p. 87).
Prononc. et Orth.: [teʀebε ̃:t]. Ac. 1694, 1718: terebinthe; dep. 1740: térébinthe. Étymol. et Hist. Ca 1170 bot. val de Terebinte « vallée de la Palestine où David tua Goliath » (Rois, éd. E. R. Curtius, I, XVII, 2, p. 32); fin xiiies. therebint (Hist. univ., B.N. 20125, fo54b ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. d'époque impérialeterebinthus, du gr. τ ε ρ ε ́ β ι ν θ ο ς « id. ». Fréq. abs. littér.: 33.
DÉR.
Térébinthacées, subst. fém. plur.,bot. Famille de plantes phanérogames, dicotylédones, qui comprend des arbres et arbrisseaux résineux des régions intertropicales comme le lentisque, le pistachier, le manguier. On avait abattu, aux alentours, quatre à cinq arbres (...), térébinthacées, dont les fruits, cuits à l'eau, sont très estimés des indigènes et même des Européens (Brunhes, Géogr. hum., 1942, p. 201).− [teʀebε ̃tase]. Att. ds Ac. dep. 1878. − 1reattest. 1803 bot. (Boiste); de térébinthe, suff. -acées*.