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SYNCOPÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de syncoper*.
II. − Adjectif
A. − LING., PHONÉT.
1. Vieilli. Qui a été réduit d'une lettre ou d'une syllabe, auquel on a retranché un ou des mots. Mot syncopé (Ac. 1835-1935). Si l'on recherchait bien l'étimologie de ces expressions, je suis persuadé qu'on trouverait que toutes sont, ou les signes naturels et involontaires, qui résultent nécessairement de notre organisation, ou des dérivés très-prochains de ces signes, ou des expressions abrégées et syncopées, c'est-à-dire de véritables phrases ellyptiques (Destutt de Tr., Idéol. 2, 1803, p. 76).
2. RHÉT. [Dans la métr. lat. et gr.] Vers syncopé. Vers dans lequel deux demi-pieds sont remplacés par une longue. (Dict. xxes.).
B. − MUSIQUE
1. [En parlant d'une note ou d'un accord] Qui forme une syncope. Nous avons déjà fait remarquer (...) que les maîtres de la Renaissance n'hésitent pas à écrire une syllabe faible sous une note syncopée formant retard (Potiron, Mus. église, 1945, p. 47).
2. P. ext. [En parlant d'un style de mus.] Au rythme fortement marqué. Il y avait un phono automatique dans un coin de la salle et Florentine demandait sans cesse à Emmanuel de faire jouer le même air de jazz trépidant et syncopé (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 397).
3. P. anal. Dont le rythme est précipité, haletant. À mesure qu'Isabelle avançait, elle entendait grandir une immense plainte, aiguë, syncopée, qui montait vers le ciel gris, faite de centaines de cris différents, de hurlements de loups, d'imprécations, de gémissements de bêtes écrasées, de sifflets de locomotives (Druon, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 242).
Prononc. et Orth.: [sε ̃kɔpe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. V. syncoper. Fréq. abs. littér.: 15. Bbg. Quem. DDL t. 4.