| SYMPHORINE, subst. fém. BOT. Arbuste buissonnant de la famille des Caprifoliacées, originaire d'Amérique, caractérisé par de petites feuilles rondes, opposées, entières, par de petites fleurs roses ou blanches, par des baies globuleuses, roses ou d'un blanc neigeux, en grappes terminales, et qui est cultivé pour sa valeur ornementale. Un chapelet, dont les grains blancs (...) ressemblaient à l'égrènement d'une branchette de symphorine (Goncourt, Journal, 1872, p. 920).La Symphorine (Symphoricarpus) arbuste ornemental aux baies blanches et molles (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 443).Prononc.: [sε
̃fɔ
ʀin]. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Dér. (prob. avec finale anal. de noms de plantes en -ine) du gr. σ
υ
́
μ
φ
ο
ρ
ο
ς « qui accompagne » d'où « réuni » parce que les fruits de cet arbrisseau sont des baies agglomérées (de σ
υ
μ
φ
ο
ρ
ε
́
ω « apporter ensemble, rassembler »). Cf. ant. lat. bot. symphoricarpos désignant ce genre de plantes (1732, Dillen, Hortus Elthamensis, t. 278, p. 360) et symphoricarpe (1819, Nouv. dict. d'hist. nat., t. 32); le genre a été ensuite désigné par le mot symphoria par Persoon (1805, Synopsis Plantarum, 1repart., p. 214), francisé en symphorée (1819, Nouv. dict. d'hist. nat.). |