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SURMENÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de surmener*.
II. − Adjectif
A. − [En parlant d'un animal] Soumis à des efforts excessifs, rendu malade par des efforts excessifs. Le lait est le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie, non surmenée (R. Lalanne, Alim. hum., 1942, p. 75).
B. − [En parlant d'une pers., des facultés d'une pers.]
1. Dont le travail ou le rythme d'activité est excessif. Le système nerveux est surmené à l'heure qu'il est comme il ne l'a jamais été. Les appétits de bien-être, les exigences des carrières, les exigences de position, d'argent, de luxe du ménage tel qu'il est constitué, la concurrence illimitée en tout, ont fait la prodigalité de l'effort, de la volonté, de l'intelligence, en un mot, la dépense exagérée des facultés et des passions humaines (Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p. 281).
2. Fatigué à l'excès; en état de surmenage. Hector, cet enfant est surmené. Le travail qu'il fournit est au-dessus de ses forces. À chaque instant, la tête lui tourne. Il tient à peine debout. Il est épuisé (Aymé, Cléramb., 1850, I, 2, p. 21).
Empl. subst. La fine fleur de la société, beaucoup de politique et de finance (...) tous les surmenés du high life parisien, blafards, les yeux brillants, saturés d'arsenic comme des souris gourmandes (A. Daudet, Nabab, 1877, p. 64).Il affecta de se rejeter tout entier dans le travail. C'était, d'ailleurs, une de ses théories, que l'absolu repos ne valait rien, qu'on ne devait jamais le prescrire, même aux surmenés (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 256).
C. − [En parlant d'une chose] Rare. Utilisé au-delà de ses capacités normales. Je cessai de serrer sous le prétexte que la ficelle surmenée pourrait bien casser (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 23).
Prononc.: [syʀməne]. Fréq. abs. littér.: 124.