| ![]() ![]() ![]() ![]() SURI, -IE, part. passé et adj. I. − Part. passé de surir*. II. − Adj. Qui a fermenté, qui est aigre. Cela sentait le réséda suri (Huysmans, Sœurs Vatard, 1879, p. 55).Même dans ses vêtements « de dimanche », elle portait une odeur de purin et de lait suri (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 29). − Au fig. [En parlant d'une pers., de ses qualités, de ses sentiments] Aigre, aigri. Puis elle vieillit, elle devint la petite bonne femme que vous connaissez, pincée, surie, mauvaise (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Remplaçant, 1883, p. 867).Faut-il prendre des airs, comme Théophile Gautier dans une préface connue [celle de Mademoiselle de Maupin], conspuer les pudeurs bourgeoises, les vertus rances et les chastetés suries, déclarer que les gens convenables sont toujours laids et font d'ailleurs des horreurs dans l'ombre (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 285). Prononc.: [syʀi]. Étymol. et Hist. 1. 1872 « devenu sur » (Littré); 2. 1883 au fig. (Maupass., loc. cit). Part. passé adj. de surir*. Fréq. abs. littér.: 11. |