| ![]() ![]() ![]() ![]() SURFAIT, -FAITE, part. passé, adj. et subst. masc. I. − Part. passé de surfaire*. II. − Adj. et subst. masc. A. − Adjectif 1. [En parlant d'un prix, d'une marchandise] Surévalué. Plusieurs achats, presque au hasard: Sylvie de Gérard de Nerval. Oh! cinq sous, mais ça les vaut bien et ce n'est pas surfait (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1905, p. 197). 2. Dont les qualités sont exagérées; inférieur à sa réputation. [Les tableaux de K. Daubigny] sont des redites amoindries du père, dont le talent était déjà bien surfait! (Huysmans, Art mod., 1883, p. 33).[Richepin] aime Chateaubriand, Rosny, et trouve les Goncourt surfaits (Renard, Journal, 1891, p. 92). B. − Subst. masc., vx. Surévaluation. − Que vaut-elle votre journée? − À nous deux, mon apprenti et moi? (...) cinq francs! (...) dit le vieillard en regardant Blondet dans les yeux avec une hésitation qui révélait un surfait énorme (BalzacPaysans, 1844, p. 34). Prononc.: [syʀfε], fém. [-fεt]. Homon. surfaix. Fréq. abs. littér.: 61. Bbg. Barb. Misc. 28 1944-52, pp. 333-334. |