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SURCOT, subst. masc.
A. − HIST. DU COST. Vêtement de dessus porté au Moyen Âge par les hommes et les femmes. Un surcot était, ainsi que le mot l'indique (sur cotte), une espèce de spencer collant que les femmes mettaient sur leur corsage et qui les enveloppait jusqu'aux hanches en les dessinant. Ce vêtement garantissait le dos, la poitrine et le cou contre le froid (Balzac, Martyr calv., 1841, p. 141).Aux plaids de la porte, il [Louis IX] siégeait en simple cotte de camelot, avec un surcot de tiretaine sans manche et, par-dessus, un manteau de soie noire (Faral, Vie temps st Louis, 1942, p. 179).
B. − P. anal., vieilli. Paletot fermé sur le devant et qui moule le torse. [Le mot anorak] pour désigner les surcots qui défendent la poitrine du skieur contre le vent et la neige (Comment parlent les sportifsds Vie Lang.1954, p. 87).
Prononc. et Orth.: [syʀko]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Ca 1165 Donés sourcos et couvretoirs ([Chrétien de Troyes], Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 153); ca 1210 surcot (Robert de Clari, Conquête de Constantinople, éd. Ph. Lauer, XXI, 83, p. 22). Dér. de cotte*; préf. sur-*. Fréq. abs. littér.: 18.